Dakarmidi – Selon M. Sénac, «la jeunesse n’a rien à faire dehors quand un couvre-feu pour sauver des vies est décrété». L’appel du patron de l’autoroute à péage trouve écho dans un contexte de la crise sanitaire où les jeunes dakarois bravent le couvre-feu, renouvelé pour un mois encore.
Dans la même veine, Moussa Fara Diop, le nouveau président de la jeune chambre internationale au Sénégal, appelle «la jeunesse africaine et celle des autres continents, face à cette pandémie du Covid-19, à se garder de toute initiative inconsidérée, qui témoigne d’un manque de maturité». Afin, dit-il, de forger une forte conscience fondée sur la discipline, le goût de l’effort, le respect des lois. Mais sans que ces dernières altèrent leur liberté.
Poursuivant, M. Diop, élu pour un mandat d’un an, lors de leur conclave à huis clos à cause des restrictions dues à l’état d’urgence, insiste sur l’importance de la jeunesse dans tout projet de développement. «Il revient à nos dirigeants de nous créer le cadre et les conditions de notre épanouissement, car il est évident, ici, au Sénégal, et dans le monde entier qu’aucun projet ou programme visant la croissance inclusive et émergente ne peut être mis en œuvre sans intégrer la constante jeunesse qui est la première force du progrès», déclare t-il.
Mais pour que cette jeunesse puisse agir, il faut qu’elle soit à pied d’œuvre. En cela, Gérard Sénac, laissera entendre qu’il ne s’agit point de prôner le pouvoir aux jeunes mais juste le pouvoir avec les jeunes. Seulement, «il faut que cette jeunesse soit prête», réitère-t-il. L’audace, la créativité seront les mots clés pour que les jeunes espèrent aller de l’avant, insiste Gérard Sénac à l’attention de la nouvelle équipe qui accueille la frange 18-40 ans.