Dakarmidi – Ecrivain fertile, fécond intellectuel et pamphlétaire d’élite, Mody Niang est connu exclusivement pour ses sorties violentes contre tout pouvoir au Sénégal. Il fut d’une extrême violence contre Wade. Et avec Macky Sall Il est tout simplement agressif et excessif. Mais aujourd’hui, les doués de raison s’interrogent. Est-il animé d’un esprit d’alerte ou d’une haine atavique contre le Président de la République pour se montrer si rancunier jusqu’à prendre pour cible son épouse la Première Dame, à qui, il dénie toute intervention sociale de sa Fondation pour des sinistrés ou des nécessiteux ? Dans une diatribe qui fait le tour de la toile, il s’en est pris à Marième Faye Sall avec une tonalité si vipérine et malintentionnée qu’il aurait dû la signer non Mody Niang mais … Maudit Niang !
« C’est excessif ! C’est haineux ! C’est inélégant ». Telles les réactions de ceux qui ont lu ou lisent cet article de Mody Niang intitulé « Mais pour qui nous prend la Première Dame ! ». Et le titre même de ce pamphlet exhale une hideuse contradiction. Marième Faye Sall est la Première Dame de la République du Sénégal, un statut honorifique qui lui impose évidemment un engagement social comme il en est ainsi de toute Première Dame.
Les attaques contre elle, heurtent tout esprit policé dans une société où la femme est un grenier inépuisable de grâces ! Ce n’est pas Marième Faye Sall que Mody Niang attaque, mais la femme sénégalaise elle-même dans son dévouement conjugal, sa grandeur et sa générosité légendaire, la femme sénégalaise qui, comme toute autre femme de cœur, éprouve une affliction à la vue d’un enfant qui souffre ou d’une famille meurtrie.
Mody Niang aurait dû se limiter à rendre publiques des propositions d’avant-garde qui soulageraient davantage ces populations sinistrées et ces familles meurtries. Mais il choisit l’invective avec des propos d’une arrogance indigeste pour le commun des citoyens.
Pour lui, la Première Dame fait du théâtre. Il en connait certainement les tirades et les scènes de comédie pour s’ériger en détecteur d’androïdes. Mais la comédie s’exprime plutôt en lui-mêm, qui éprouve toujours une cynique délectation à conspirer une maïeutique phraséologie toujours biscornue pour donner à la charpie, l’apparence d’une ligature en transformant l’altruisme d’une femme en escobarderie.
Mody Niang se voit parfois comparer à Sartre, à Aron, parfois même à Louis Althusser, pour ses prises de position politique et son négativisme atavique. Mais il considère que comparer Marième Faye Sall qui se confond avec les masses sinistrées à une Mère Teresa est une outrecuidance. Outrecuidance, a-t-il écrit ! Mais outrecuidance n’est-elle plus gigantesque pour un intellectuel que de rapprocher la Première Dame à des Directeurs de Société qui auraient « laissé des trous énormes de plusieurs milliards de francs dans des sociétés qu’ils dirigeaient » ?
Depuis quand la Fondation Servir le Sénégal est-elle une société nationale ? Qui alimente une Fondation si ce ne sont des donateurs anonymes et pour celle d’une Première Dame si ce ne sont aussi des fonds provenant de bonnes volontés qui ne vivent que pour servir les plus démunis ? Si Mody Niang l’ignore, ce sera la preuve d’une inculture encagoulée ou d’une impéritie hilarante.
En fait, Mody Niang se trompe de cible. Les actes que pose la Première Dame lui lacèrent le cœur. Les masses qui l’accueillent, les membres de sa Fondation qui l’accompagnent, les journalistes qui couvrent ses sorties et ses interventions sociales sont pour Mody Niang des courtisans. C’est lui qui le dit et la grossièreté de l’accusation traduit bien la gloriole qui empeste cet esprit de Mody qui a tout d’un Maudit insulteur à gage.
Et comble du malheur de cet homme haineux, il convoque les insalubrités, les eaux usées et les eaux de pluie, invitant Marième Faye Sall a se substituer aux responsabilités des Maires élus plutôt que de verser dans le Social, un geste qui naturellement est un bénéfice qui peut bien être un atout pour Macky Sall contre qui il a une haine viscérale flagrante.
La Première Dame, par de sympathiques paroles, par des chansons patriotiques, par de bonnes et généreuses actions a rendu célèbre dans les faubourgs, les bidonvilles et les banlieues son nom, Marième Faye Sall. Comme Mody Niang qui évoque la sainte divinité, elle croit en Dieu, en son époux, au peuple, au progrès et au Sénégal. Et dans le secret de son intimité, Mody Niang aurait bien aimé avoir une fille ou une petite fille, demain, à la place de Marième Faye Sall.
Et puis, le Sénégal a eu Colette, puis Elizabeth, ensuite Viviane. Aujourd’hui, elle a Marième, une sénégalaise authentique qui, dans le légitime orgueil de son statut de Première Dame, construit, avec le granit et le marbre, des enceintes majestueuses de solidarité du haut desquelles parle la Téranga sénégalaise. Quiconque peut attaquer Macky Sall. On est en démocratie. Mais reprocher à son épouse son altruisme est une malveillance simplement ubuesque qui n’élève en rien un homme d’esprit. Mody pris au mot dans ses maux, a tout simplement mépriser la grâce et la classe de la première dame.
Un article haineux peut bien être signé Mody. Mais il reste toujours maudit !Gaston Mbengue
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