Dakarmidi – Le roi du Maroc, Mohammed VI, a rendu visite lundi au président gabonais Ali Bongo Ondimba qui poursuit sa convalescence depuis le 29 novembre à l’hôpital militaire de Rabat, a appris l’AFP de source officielle marocaine.
Au cours de cette visite, le roi s’est réjoui de l’état de santé du président Bongo qui évolue favorablement de jour en jour, a ajouté cette source.
Une photo de la rencontre a été publiée, montrant les deux dirigeants assis dans des fauteuils installés autour d’une petite table sur laquelle sont posés deux verres et surmontée des drapeaux respectifs de leurs pays.
Vêtu d’un turban et d’une djellaba à rayures grises, le président Bongo y apparaît légèrement souriant et regardant le roi.
La publication de cette photo, qui doit être être suivie d’une vidéo, devrait faire taire les rumeurs persistantes et les fausses informations concernant l‘état de santé du président Bongo, certaines allant jusqu‘à le considérer comme mort.
Communication officielle parcimonieuse
Le président gabonais était arrivé jeudi 29 novembre à Rabat pour y poursuivre sa convalescence en milieu hospitalier, après plus d’un mois passé dans un hôpital de Ryad pour une maladie qui reste officiellement inconnu.
La communication officielle sur la santé d’Ali Bongo est restée pour le moins parcimonieuse à Libreville, avec seulement deux interventions du porte-parole de la présidence, Ike Ngouoni, en plus d’un mois.
La première le 28 octobre pour annoncer son hospitalisation quatre jours auparavant en Arabie saoudite, à la suite d’un “malaise” provoqué par “une fatigue sévère”, due à une “très forte activité” récente.
La seconde le 11 novembre pour préciser qu’il était “dans une phase de recouvrement de la plénitude ses facultés physiques”, après “un saignement justifiant une prise en charge médico-chirurgicale en secteur hautement spécialisé”. Une manière implicite de dire que son état était sérieux.
Mais à aucun moment la présidence n’a révélé quel était le mal dont souffrait le chef de l’Etat. Seules des sources non officielles ont évoqué un accident vasculaire cérébral (AVC).
AFP
La rédaction