Dakarmidi – « Nous faisons face à un Etat fou ». Les mots sont de l’avocat Me Moustapha Diouf. Le conseil du maire de Dakar a amèrement réagi suite à la suspension du procès de l’affaire dite de la Caisse d’avance de la mairie de Dakar. Pour lui, les poursuites contre Khalifa Ababacar Sall résultent d’un acharnement politique du régime de Macky Sall qui par tous les moyens, cherche systématiquement à mettre sur le trottoir un potentiel adversaire politique pour les prochaines élections présidentielles de 2019.
« Nous avons un Etat fou qui fait tout pour éliminer un candidat. Un Etat malade. On poursuit Khalifa Sall parce qu’il est un homme politique, on le poursuit parce qu’il a une base politique. On veut l’emprisonner parce qu’il est le grand patron de la capitale sénégalaise, Dakar ».
Me El Hadji Diouf connu pour ses plaidoiries sans détour n’a pas manqué de revenir sur le rejet de la constitution en partie civile de la mairie de Dakar. Il signale qu’il est tout à fait faut de dire que c’est une confirmation des faits imputés à notre client. « C’est faux », lance-t-il en réponse au Procureur de la République.
« La constitution en partie civile de l’Etat du Sénégal est irrecevable. Les deniers publics en question relèvent des recettes qui appartiennent à la mairie et seule la mairie peut se constituer parti civile pour défendre ses intérêts ».μ
La rédaction