Dakarmidi – Le leader du parti Rewmi est très actif ces derniers jours. Idrissa Seck est même si on peut l’homme qui actuellement politiquement parlant fair peur au régime. Il a dernièrement adopté une stratégie d’attaque très fiable qui donne des résultats. Partout au Sénégal, l’ancien Premier ministre fait des déclarations incendiaires à l’encontre du « Macky ».
Et hier à Mbacké Kajoor (village du département de Kébémer, dans la région de Louga), Idy a abordé la question relative à la gestion des ressources minières et gazières du Sénégal. Profitant du Magal de Serigne Mouhamadou Lamine Bara Mbacké, il a demandé au chef de l’Etat de publier, sans délai, l’accord bilatéral sur le gaz signé avec le président de la Mauritanie Mouhamed Ould Abdel Aziz. Dans la missive adressée au président de la République du Sénégal, Idrissa Seck met aussi en gras l’affaire Pétrotim concernant, Aliou Sall (frère du chef de l’Etat). L’ancien maire de Thiès dira que ce dernier devrait dans le futur faire l’objet de poursuites judiciaires.
«Monsieur le président de la République, par souci de transparence, je vous invite respectueusement à publier, sans délai, l’accord bilatéral sur le gaz signé avec la Mauritanie. Cet accord n’a rien de confidentiel. Une fois l’accord publié, les spécialistes en la matière pourront dire, en connaissance de cause, si vous travaillez dans l’intérêt des Sénégalais, comme vous l’avez clamé à Nouakchott. Le contexte de la signature de cet accord, n’a pas été serein. En effet la signature de cet important accord bilatéral s’est faite dans la précipitation, dans l’urgence et dans l’émotion. Ce qui, souvent, ne garantit pas les meilleurs résultats dans les tractations de cette importance. Un accord bilatéral de cette complexité exige une préparation et un processus de décision minutieux.
Par ailleurs, vous avez refusé, M. le Président, d’annuler le premier accord octroyé à Pétrotim qui est entaché d’irrégularités établies. Pire, vous l’aviez reconduit précipitamment sur présentation de votre ministre Aly Ngouille Ndiaye de façon surprenante, improductive de recettes pour l’Etat et risquée. Risquée car porteuse de poursuites judiciaires futures autour des droits et titres octroyés qui ont pour substrats des actes susceptibles d’invalidation ».
La rédaction