Dakarmidi – Sur les 19 membres du comité exécutif de l’UEFA, deux n’ont pas pu voter: le président de la Fédération allemande de football, Reinhard Grindel, et le président de la Fédération turque de football, Servet Yardimci. Le vote s’est déroulé à bulletin secret au siège de l’instance, situé à Nyon, en Suisse, sur les coups de 15 heures.
Le dossier de l’Allemagne plus solide. Les votants se sont appuyés sur les conclusions du rapport d’évaluation des deux candidatures, publié vendredi dernier par l’instance dirigeante du football européen, pour prendre leur décision. Dans ce rapport de 42 pages, l’UEFA saluait un dossier allemand de « très haute qualité », tout en estimant que les objectifs de la candidature turque « sont en adéquation avec les objectifs à long terme de l’UEFA ».
L’Allemagne avait par ailleurs déjà prouvé, lors de l’organisation de la Coupe du monde 2006, qu’elle pouvait mettre en place une organisation sans faille. Les dix stades que le pays a présentés dans son dossier, déjà « existants et opérationnels », avaient également séduit l’UEFA.
De son côté, la Turquie se portait candidate pour accueillir l’Euro pour la 4e fois d’affilée. Dans son rapport, l’instance dirigeante a souligné la qualité de la vision du projet turc, qui « non seulement offre aux équipes et aux spectateurs les meilleures conditions, mais rapproche les gens en faisant la promotion du dialogue interculturel grâce à sa position entre trois continents ». Un petit point inquiétait cependant l’UEFA: la situation politique du pays, qui a pu jouer en défaveur de la candidature turque.
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