Dakarmidi – Il serait judicieux d’attirer l’attention de la haute autorité sur l’état piteux du fonds de garanties des investissements prioritaires (Fongip) entre les mains de Doudou Ka, ce responsable de l’APR dans la capitale du sud, qui, depuis sa prise de fonction, n’a pas encore trouvé la formule magique pour faire décoller cette agence nationale, pourtant qui devait être une des pierres angulaires du Plan Sénégal Émergent (PSE). L’homme n’a qu’à son quotidien, il ne se fixe qu’à appliquer les tâches régulières sans ambition réelle ni d’orientation dans le moyen et le long terme, à même de booster la structure et de la connecter avec de grands fonds arabes ou occidentaux. Pour constat, le Fongip ne répond guère au souci d’un développement inclusif et solidaire, excluant toute équité et toute justice sociale. En outre, il ne respecte pas non plus l’esprit et la ligne directrice du PSE, s’éloignant des leviers de la stratégie de croissance accélérée, et cela est déploré par les techniciens de la finance qui ne voient plus l’utilité de cette boîte.
Loin de soulager des programmes d’investissements prioritaires et de créer une véritable dynamique de politique d’insertion des jeunes en quête d’emploi, le Fongip s’isole, et cela impose naturellement une mutualisation de ses entités. Sa masse salariale et sa forme managériale étranglent ses différentes composantes. In fine, le Fongip n’est malheureusement plus ce mécanisme de financement incontournable qui pouvait pourtant s’occuper de réalisation et d’accompagnement de plusieurs projets structurants.
Voilà ces hommes qui sont considérés comme des éléments clé du régime en place et qui ne rendent guère l’efficience escomptée au retour. Une large enquête sera menée pour faire sortir de terre les carences de l’homme quand à la gestion de la boîte. Des mesures drastiques s’imposent. Le Fongip n’est pas une mince affaire.
La rédaction