Dakarmidi – Les responsables de Enda Cicad et des autorités des pays membres de la Cedeao se sont retrouvés hier, jeudi 26 juillet 2018 pour parler des enjeux et des implications de la zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).
44 pays africains ont signé l’accord établissant la Zlecaf. Cependant il reste leur ratification au niveau de leurs parlements. Il faudra 22 ratifications pour que la Zlecaf soit en mise en oeuvre.
Pour relever les défis sécuritaires et monétaires auxquels fait face la Zlecaf, l’Ong Enda Cicad, la Cedeao et l’Ua ont organisé hier, jeudi 26 février 2018 une réunion de deux jours pour discuter de ces défis et trouver des solutions susceptibles de mettre en oeuvre la Zlecaf.
Selon le directeur de Enda Cicad, Cheikh Tidiane Diéye, l’implication de tous les acteurs africains est nécessaire pour la Zlecaf tienne ses promesses. « Nous avons entamé des discussions au sein de la région de l’Afrique de l’Ouest qui est une région particulièrement et qui a un processus d’intégration régional plus ou moins établi. Il a un schéma de libéralisation des échanges et une union douanière en cours d’installation », explique Cheikh Tidiane Dieye.
A l’en croire, le continent africain offre aujourd’hui un marché de 1,2 milliard d’habitants. « C’est un espace énorme qui peut créer les conditions du développement économique et social du continent. Ce marché crée les conditions pour produire en Afrique, créer de la richesse et pouvoir régler les questions alimentaires, d’emplois et d’industrialisation » dit-il.
Selon l’As, alors que la mise en oeuvre de la Zlecaf nécessite la ratification des pays signataires, il faut 22 ratifications pour que l’accord puisse entrer en vigueur.
La rédaction