« Notre visite est de plusieurs ordres. Nous sommes venus solliciter des prières auprès de l’érudit. Lui faire part aussi que cette situation personne ne la souhaite, mais aussi présenter nos condoléances.
Car comme tout le monde le sait, nous avons rappelé que la Casamance a beaucoup souffert de la crise et là, nous sommes dans une période de ni paix ni guerre, la paix qui prévaut est très fragile. C’est pourquoi, j’attire l’attention sur le risque que ce genre de confrontation peut apporter dans cette situation de consolidation de la paix. Aussi, j’invite tout le monde à la sérénité, à l’apaisement, au pardon et à la réconciliation, mais surtout à éviter de créer des situations dramatiques dans notre département compte tenu de la paix encore fragile », fit-il savoir chez le guide religieux qui avait initié des séances de prières à son domicile en lieu et place de l’habituel format de son Gamou.
« Pour terminer, j’insiste sur l’esprit de paix et de pardon pour que la stabilité se consolide dans le département pour l’intérêt des populations du département », aura conclu le président du conseil départemental de Bignona.