Une conférence de presse conjointe entre le SAEMESS et le CUSEMS, s’est tenue, ce vendredi 3 novembre 2023, à leur siège. Le but selon son secrétaire général, c’est d’énumérer les maux que l’école Sénégalaise a vécue et continue de vivre d’après lui.
« L’année scolaire 2023/2024 vient d’ouvrir ses portes dans un contexte empreint d’incertitudes et de craintes liées à plusieurs facteurs parmi lesquels on peut citer :
la situation politique que traverse le pays,
le passif social des accords qui pèse comme une épée de Damocles sur l’avenir de l’école sénégalaise ;
les nombreux cas de détentions illégales et arbitraires d’enseignants dans les geôles, et les sorties intempestives des étudiants à travers le territoire national pour exiger la réouverture de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar » nous cite M. El Hadj Malick Youm, secrétaire général du SAEMSS.
» Concernant le statut des agents décisionnaires, il est aujourd’hui inadmissible et inconcevable de laisser ces derniers continuer à être les victimes explatoires d’une fonction publique à double vitesse alors. qu’ils sont astreints aux mêmes charges de travail que les autres enseignants. Le louvolement du Gouvernement sur la modification des décrets n° 74-347 et n° 2006-392 doit connaître un terme pour que ces dignes enseignants qui ont tout donné au système éducatif sénégalais soient rétablis dans leurs droits.
Par rapport aux questions de carrière, nous condamnons avec la dernière énergie la persistance des lenteurs administratives accentuées par le manque d’efficacité des bureaux relais du PAMA ouverts dans les régions dont les habilitations portant sur la production de projets d’avancements ont été retirées. Nous fustigeons par la même occasion la persistance des lenteurs dans le paiement des rappels, contrairement à l’engagement pris par le Gouvernement de procéder à l’apurement de cette dette due aux enseignants du Sénégal grâce à la mise en place d’un fonds. Il en est de même pour les questions de catégorisation et de paiement des indemnités qui continuent de plomber la carrière des chefs d’établissements qui bien que promus à des postes de responsabilité, ne peuvent point jouir de leur droits. Le Gouvernement du Sénégal continue de jouer au dilatoire avec les MEPS dont la formation en vue de leur reversement dans le corps des PCEM en EPS vient à peine de commencer après plusieurs mois d’attente. Ces questions de carrière se posent avec acuité dans le secteur de la formation professionnelle et technique et méritent une prise en charge diligente.
Au-delà de ces manquements graves, il est à signaler et à déplorer le retour des politiques d’austérité qui ont contribué à asphyxier l’école sénégalaise durant les plans d’ajustement structurels avec la réduction drastique des budgets des établissements scolaires opérés cette année par le Gouvernement du Sénégal. Ces restrictions graves et la non-priorisation de l’école expliquent également les nombreux déficits de personnels, de matériels et d’infrastructures enregistrés dans le système éducatif sénégalais. Cette situation de manque qui a été savamment bien programmée par les autorités est d’ailleurs l’argumentaire qu’ils utilisent aujourd’hui pour cautionner un recrutement spécial basé sur le copinage et le clientélisme en lieu et place d’un concours en bonne et due forme pour l’enrôlement d’un personnel suffisant. Les syndicats doivent se mobiliser d’urgence pour sonner le glas de ces pratiques contreproductives dont le maintien aura comme seule et unique conséquence la mort de notre << temple du savoir » poursuit M. Malick Youm dans ses dénonciation.
« Concernant le statut des agents décisionnaires, il est aujourd’hui inadmissible et inconcevable de laisser ces derniers continuer à être les victimes explatoires d’une fonction publique à double vitesse alors. qu’ils sont astreints aux mêmes charges de travail que les autres enseignants. Le louvolement du Gouvernement sur la modification des décrets n° 74-347 et n° 2006-392 doit connaître un terme pour que ces dignes enseignants qui ont tout donné au système éducatif sénégalais soient rétablis dans leurs droits.
Par rapport aux questions de carrière, nous condamnons avec la dernière énergie la persistance des lenteurs administratives accentuées par le manque d’efficacité des bureaux relais du PAMA ouverts dans les régions dont les habilitations portant sur la production de projets d’avancements ont été retirées. Nous fustigeons par la même occasion la persistance des lenteurs dans le paiement des rappels, contrairement à l’engagement pris par le Gouvernement de procéder à l’apurement de cette dette due aux enseignants du Sénégal grâce à la mise en place d’un fonds. Il en est de même pour les questions de catégorisation et de paiement des indemnités qui continuent de plomber la carrière des chefs d’établissements qui bien que promus à des postes de responsabilité, ne peuvent point jouir de leur droits. Le Gouvernement du Sénégal continue de jouer au dilatoire avec les MEPS dont la formation en vue de leur reversement dans le corps des PCEM en EPS vient à peine de commencer après plusieurs mois d’attente. Ces questions de carrière se posent avec acuité dans le secteur de la formation professionnelle et technique et méritent une prise en charge diligente.
Au-delà de ces manquements graves, il est à signaler et à déplorer le retour des politiques d’austérité qui ont contribué à asphyxier l’école sénégalaise durant les plans d’ajustement structurels avec la réduction drastique des budgets des établissements scolaires opérés cette année par le Gouvernement du Sénégal. Ces restrictions graves et la non-priorisation de l’école expliquent également les nombreux déficits de personnels, de matériels et d’infrastructures enregistrés dans le système éducatif sénégalais. Cette situation de manque qui a été savamment bien programmée par les autorités est d’ailleurs l’argumentaire qu’ils utilisent aujourd’hui pour cautionner un recrutement spécial basé sur le copinage et le clientélisme en lieu et place d’un concours en bonne et due forme pour l’enrôlement d’un personnel suffisant. Les syndicats doivent se mobiliser d’urgence pour sonner le glas de ces pratiques contreproductives dont le maintien aura comme seule et unique conséquence la mort de notre << temple du savoir », Conclut, M. El Hadj Malick Youm, avant de donner rendez-vous pour un éventuel mouvement d’humeur dans les prochains jours.
FMF