Poursuivi pour le délit de castration, le berger Amadou Sow a été condamné, hier mardi, à 20 ans de travaux forcés. Il avait sectionné les parties intimes de son oncle. Les faits se sont déroulés à Dodji dans le département de Linguère.
Selon le journal « SourceA », dans sa parution de ce mardi, l’accusé qui a nié les faits qui lui sont reprochés, s’est défendu face au représentant du Ministère public. «Je ne suis pas auteur des faits qui me sont reprochés. Mon oncle m’accuse à tort», nie-t-il.
Cheikhou Tall, pour sa part, est revenu sur les faits, qui l’opposent à son neveu : «la nuit des faits, alors que je dormais profondément, mon neveu, armé d’un couteau m’a surpris pour me sectionner les parties intimes. Je me suis relevé pour le retenir mais finalement, je l’ai laissé partir pour que mes enfants ne le tuent pas. Après, j’ai été conduit à l’hôpital Maguette Lo de Linguére , c’est par la suite que qu’on m’a évacué à l’hôpital de Louga où j’ai été traité».
Interrogé de nouveau, l’accusé, Amadou Sow, arrêté après une semaine de cavale, avait avoué les faits à l’enquête préliminaire, diligentée par la Brigade de gendarmerie de Linguère, a changé de stratégie : «je conteste les faits, car je ne sais absolument rien ce qui s’est passé ce jour-là. Je n’ai jamais eu de problème avec mon oncle. J’ai été torturé à la gendarmerie, c’est pourquoi j’avais avoué».