“Aujourd’hui par exemple, nous avons eu 25 cas graves, lors de la première vague, nous étions à plus de 57 cas graves. Cela veut dire que nous n’avons pas encore atteint le pic de cas graves que nous avions mais la problématique, c’est essentiellement la gestion des cas graves. L’observation que nous avons c’est juste le retard de consultation. Nous avons, quand même, et ça je dois le reconnaître, des efforts à faire encore, dans la régulation, dans la coordination de pouvoir transférer assez rapidement les cas graves. Il y a des services de réanimation qui ont été allégés et qui avaient repris leurs activités normales. Aujourd’hui, nous sommes en train de réactiver l’ensemble de ces services de réanimation parce qu’il y a d’autres patients graves qui existent. Donc, il va falloir augmenter la capacité des lits réservés Covid. Ce qui nous permettra de pouvoir continuer à prendre en charge les autres patients aussi graves qui continuent à arriver tous les jours”, fulmine Dr Abdoulaye Bousso, dans l’émission ’’Objection” de Sud fm, ce dimanche.
Respecter les mesures barrières
Il poursuit : “Il est important aujourd’hui que nous ressaisissions. Cette deuxième vague, elle est déjà difficile avec le nombre de décès même si elle n’a pas encore atteint la première mais il faut que nous fassions attention à ce que ça ne remonte pas puisque cela va être, après, très très difficile à gérer. Si elle baisse, il faudra nous préparer à une troisième, une quatrième vague… Protégeons-nous, protégeons nos familles. Covid sera encore là tant que la situation mondiale ne sera pas maîtrisée.“