Dakarmidi – Durant quatre jours, les experts en sécurité routière du Sénégal et du Burkina Faso vont discuter et trouver des solutions afin de lutter contre l’insécurité routière qui a pris des proportions alarmantes en Afrique.
Le président du comité de pilotage de la Fondation pour la sécurité du citoyen (Fosec), Paul Sando, estime que les experts se sont rendus compte qu’il faut aller totalement vers les préoccupations des populations. « Nous devons identifier ces préoccupations avec les populations qui sont copropriétaires des problèmes de sécurité pour aboutir à la coproduction de la sécurité. Car tous les actes criminogènes qui surviennent prennent souvent une route », explique t-il.
Selon l’As, de l’avis de Paul Sando, la mauvaise gestion du trafic routier facilite la commission d’une infraction. « Pour ce qui est de la corruption, lorsque vous recevez quelque chose pour faire ou ne pas faire quelque chose, vous facilitez la commission d’une infraction. Nous sommes entrain de diagnostiquer les causes profondes qui peuvent amener la fluidité et la bonne gestion des trafics routiers afin de minimiser les conséquences de l’acte criminogène sur la route », explique Paul Sando.
Revenant sur le choix du Sénégal et de la Burkina Faso pour conduire ce projet, le Président du comité de pilotage indique que ce n’est pas par hasard. S’ils ont été choisis dit-il , c’est parce que ces deux pays ont des similitudes en matière de sécurité routière. « Nous pourrons produire des solutions qui pourraient être étendues dans beaucoup de pays d’Afrique. Les accidents de la route sont devenus un fléau. Du point de vue de la mortalité, ils ont un impact négatif sur l’économie du pays », affirme t-elle.
Pour sa part, le Directeur de West Partners Sénégal, Dr Aïdara Ndiaye soutient que les partenaires ont mené une cartographie, une analyse du contexte économique et politique suivi d’une enquête de perception des citoyens.
La rédaction