Dakarmidi – Les journaux de ce mercredi 8 août 2018 abordent divers sujets se rapportant à la gestion foncière, à la situation des enfants, aux relations dans le couple, à la régulation audiovisuelle, à la grâce présidentielle accordée à Karim Wade, etc.
‘’La grande prédation’’, titre le quotidien Enquête qui parle de ‘’bradage’’ et de ‘’spéculation foncière à Thiès’’, à travers un large dossier.
‘’Ça brade et ça accapare ! A Thiès, comme un peu partout à travers le pays, la mauvaise gestion du foncier est devenue un phénomène gigantesque avec son lot de conséquences. Certaines autorités de la Ville attribuent, à leur guise, des parcelles à usage d’habitation. Dans la capitale du Rail, il n’y a quasiment plus de réserve foncière’’, s’alarme le journal.
En politique, Source A relève que l’opposition exige ce qui ‘’existe déjà’’. En effet, souligne le journal, un Comité de suivi pour la mise en œuvre des recommandations de la mission d’audit du fichier électoral a été mis sur pied.
Le quotidien publie les 38 recommandations de cette mission d’audit du fichier électoral menée par l’Union européenne (UE), dont la délégation à Dakar a reçu lundi l’opposition qui dénonce le processus électoral.
Sud Quotidien revient sur le rapport 2017 du ministère de la Justice, qui fait état de 4611 enfants ‘’en danger’’ et 897 autres ‘’en conflit avec la loi’’. Dakar, Thiès et Saint-Louis sont présentés comme ‘’les régions à risque’’, selon Sud.
L’As met en exergue ‘’les misères des maris battus’’. ‘’(….) L’on parle souvent de violences faites aux femmes, mais il arrive que celles-ci en fassent subir aux hommes. Puisqu’elles ont rarement l’avantage de la force physique pour les coups et blessures volontaires dans le but de manifester leur courroux, certaines femmes balancent à leurs conjoints des propos blessants, optent pour l’évitement, la surexploitation sexuelle, l’abandon, etc’’, écrit L’AS.
Tribune s’intéresse à Babacar Diagne, annoncé à la tête du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA). ‘’Le retour du +soldat+ Babacar Diagne’’, titre le journal. ‘’Il a traversé les régimes de Diouf à Macky Sall. C’est dire que le +soldat+ Babacar Diagne, résiste au temps’’, relève-t-il.
La Tribune n’en émet pas pour autant quelques réserves. ‘’Autant l’on pourrait dire qu’il a la gueule de l’emploi du fait de sa longue expérience à la tête de l’audiovisuel public sénégalais, autant l’on pourrait émettre des réserves quant à sa capacité à mener de manière impartiale et épuisante des considérations de chapelle, sa nouvelle mission à la tête de la Haute autorité de régulation de la communication audiovisuelle (HARCA) appelée à prendre la place du défunt CNRA’’, fait observer le journal.
L’Observateur note que Aliou Sall, Directeur de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) et président de l’Association des maires du Sénégal (AMS) ‘’est (en) flagrant délit de conflit d’intérêt’’.
‘’Aliou Sall hors-la-loi’’, titre le journal, ajoutant : ‘’Alorsqu’on s’attendait à son départ, Aliou Sall confirme son maintien à la tête de l’AMS. Un poste incompatible avec ses fonctions de Directeur de la Cdc ; le frangin du chef de l’Etat est encore et toujours dans le conflit d’intérêt’’.
Le Quotidien revient sur la grâce présidentielle accordée à Karim Wade, en titrant : ‘’Ndéné déballe’’. L’ancien Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye confie en effet avoir joué un rôle dans la libération du fils de l’ancien président de la République.
Il soutient : ‘’ Karim Wade m’a demandé de rencontrer Youssou Ndour, le Khalife général des mourides et Macky Sall. Demandez à Youssou Ndour, on s’est rencontré à 2 heures du matin chez lui (…) j’ai rencontré le Khalife général des mourides, feu Serigne Sidy Mokhtar (…)’’.
Il ajoute : ’’Le lundi suivant, quand Macky Sall me décorait, nous sommes restés longtemps à l’écart pour discuter de cette affaire. Je lui ai demandé de gracier Karim Wade. Il m’a dit que Karim a fait un pourvoi en Cassation. Je lui ai fait comprendre que la Constitution n’a en aucun moment dit que la personne qui fait un pourvoi en Cassation n’a pas droit à une grâce présidentielle. Il m’a dit qu’il y réfléchirai ».
L’ancien Premier ministre s’exprimait lors de la conférence de presse du Rassemblement pour la pérennisation du libéralisme pour consolider et réunir la famille libérale (Rappel), qui regroupe d’anciens responsables du Pds qui ont rallié le camp présidentiel.
Le Témoin en déduit que ‘’Souleymane Ndéné se donne la part belle’’ dans la libération de Karim Wade.
La rédaction