Dakarmidi – Ce mardi, se tient le lancement officiel du dialogue national, au Palais présidentiel. Une frange importante de l’opposition a répondu à l’appel. Prenant la parole au nom du Front de résistance nationale (Frn), Mamadou Diop Decroix a, d’emblée, salué le choix porté sur Famara Ibrahima Sagna pour coordonner les travaux.
Le leader de parti And Jëf/Pads reconnait que «la crise de confiance est profonde, entre l’opposition et le pouvoir». A ses yeux, cette situation est d’autant plus exacerbée par la situation que vivent présentement Khalifa Sall et Karim Wade. «Le séjour prolongé de Khalifa Sall en prison, tout comme l’exil prolongé de Karim Wade,
loin de sa famille, et leur éviction de la dernière Présidentielle, alors qu’ils sont réputés représentatifs, à côté d’une vingtaine d’autres candidats recalés sur des bases non démocratiques, selon nous, restent, en effet, des facteurs substantiels de persistance de la crise de confiance», fait remarquer le député, non sans revenir d’une manière subtile sur l’éventualité du 3e mandat.
Avant de décrier le manque de consensus qui a prévalu sur le processus électoral, dès après le référendum de 2016, jusqu’à la Présidentielle de 2019. Par ailleurs, pour le porte-parole du jour du Frn, il urge de trouver une solution à l’insécurité qui règne actuellement dans certaines localités du pays.
Avec Seneweb