Dakarmidi- Je me permets de dire avant tout pardon à ceux qui liront ces lignes d’un citoyen épris d’amour pour son peuple car j’ai appris qu’aimer son pays c’est en être fier et ressentir qu’il est merveilleux, c’est l’aimer comme on aime sa famille et chercher à lui faire du bien. C’est montrer de la bienveillance et se sentir appartenir à un peuple de compagnons et d’amis. En amour, on donne en espérant en retour, l’amour de la patrie c’est donner en sens unique car c’est exprimer ce que nous sommes et agir en accord avec cela. Dans son célèbre discours d’investiture en 1961, John.F Kennedy avait prononcé la phrase: «ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, demandez ce que vous pouvez faire pour votre pays» une phrase qui avait rendu les américains euphoriques, qui s’était transmise comme une onde de choc à la terre entière et qui depuis est devenue historique.
Étant définie par excellence comme le lieu privilégié où sont décidés les lois et décrets qui orientent et conditionnent notre vie républicaine, l’Assemblée nationale du Sénégal instituée par la loi no 60-44 du 20 août 1960 a changé profondément à travers les époques.
Le bâtiment situé sur la place Soweto, qui avait au préalable accueilli d’autres institutions. Inauguré le 22 novembre 1956, ayant hébergé le Grand Conseil de l’Afrique-Occidentale française (AOF) de 1956 à 1959, puis l’Assemblée législative de la Fédération du Mali du 4 avril 1959 au 20 août 1960 est devenu aujourd’hui une ‘’ Jungle ‘’ sans offenser tous les députés qui y siègent.
Scène incroyable mais vrai nous avons vu dans les télévisions et réseaux sociaux rappelant les 3 voleurs et L’âne de Jean de la Fontaine dans ses Fables.
Des députés qui se battent, semblables à des lutteurs dans l’arène, je me demande vraiment s’il en fallait la peine, ébahi et dépité je suis avec un mal ineffable qui me ronge au plus profond de moi tellement j’ai eu honte pour ma nation.
Est ce qu’ils songent à défendre réellement leur peuple ?
Je pense qu’il est temps Gentle Mara de retourner à l’école du civisme, Oui il est temps d’aller ré- apprendre ce mot latin civis, désigne le respect du citoyen pour la collectivité dans laquelle il vit et de ses conventions, dont sa loi, s’appliquant dans le cadre d’un rapport à l’institution représentant la collectivité : il s’agit donc du respect de la « chose publique » et de l’affirmation personnelle d’une conscience politique. Le civisme implique donc la connaissance de ses droits comme de ses devoirs vis-à-vis de la société. Et à réunir vos compétences.
Savent-ils leurs devoirs ? ces députés du peuple Sénégalais ; à titre de rappel et n’étant point dans l’optique de faire la leçon à qui que ce soit je pense qu’ils sont les représentants de la Nation et participent à l’expression de la volonté générale. Ils sont également, de fait, représentants dans l’hémicycle de leur circonscription, chargé de se faire l’écho des préoccupations propres à leurs territoires.
Le rôle premier du député est donc de voter les lois et de contrôler l’action du Gouvernement.
Le député participe aux débats sur les textes mis à l’ordre du jour, tout d’abord au cours des travaux en commissions, puis en séance publique. Il peut présenter des amendements et, bien sûr, émettre un vote sur les textes.
Il peut encore participer à des commissions d’enquête, à des missions d’information créées par l’Assemblée, et à tous les travaux des groupes formés à l’Assemblée, comme les groupes d’amitié avec des pays étrangers.
Plusieurs outils lui permettent d’interpeller le Gouvernement par des questions, orales ou écrites, sur tel ou tel aspect des politiques publiques, sur l’opportunité de voir évoluer tel ou tel texte, en suggérant de mener des actions nouvelles par exemple.
Ainsi à nos chers députés penser à nous avant de vous emballer dans des postures indignes d’un représentant du peuple.
Sachez comme disait l’éminent académicien Jean Dutourd dans son ouvrage Spectre de la rose « On ne trompe sans danger que les personnes avec qui on fait un mariage d’amour. Pas celles avec qui on a contracté un mariage de convenance. L’amour bafoué pardonne ; les intérêts trahis pardonnent plus difficilement.»
Le peuple attend plus de vous, cependant il ne sert de se battre avec le corps, l’esprit agit beaucoup plus efficacement donc par respect à vos titres et rangs je termine en rappelant les propos suivants : « Comment demander à nos enfants de se conduire convenablement dans une classe si les députés se conduisent comme des abrutis devant tous les français ? C’est indigne, dégradant, littéralement consternant. Cela me rappelle toutes les raisons pour lesquelles j’ai quitté ce monde politique dérisoire, mal élevé, dénué d’intelligence, de culture, de civilité, bref, d’humanité. .. »
Le 8 avril 2014 – Page Facebook en réaction au brouhaha depuis les bancs de l’opposition, lors du discours de politique générale de Manuel Valls – Luc Ferry
Gentle Mara – Serviteur du Peuple-