Dakarmidi – Le chef de l’Etat tient bien à sa bonne gouvernance. Face au constat alarmant de certaines dépenses effectuées par ses ministres et autres Directeurs nationaux, le président de la République a décidé de rationaliser les dépenses courantes de l’Etat. Une mesure qui passe par nombre d’interdits.
La pilule du chef contient des effets secondaires. Indiqué pour la cure d’amaigrissement des dépenses publiques, elle va certainement filer le blues à certains ministres et Directeurs nationaux, dont elle réduit drastiquement les marges de manœuvres. Annihile certains rêves de confort, comme l’achat de véhicules de luxe et consorts.
Engagé dans le combat de la rationalisation des dépenses courantes, le chef de l’Etat a décidé que pour 2018, les acquisitions de véhicules vont être limitées à ceux des forces de défense et de sécurité, ainsi qu’au programme commun piloté par la Direction du matériel et du transit administratif (Dmta). Une mesure contenue dans le projet de loi de finances 2018 qui, en décodé, tient lieu d’avertissement à tous les probables contrevenants à la décision du boss, qui pourrait sévir. Et lourdement !
Macky Sall a réglé une vieille récrimination de certains de ses ministres, mais non sans encadrer sa mesure. Dans le budget 2018, les crédits prévus pour le règlement de la contribution du Sénégal aux budgets des organisations internationales, naguère logés aux Affaires étrangères, sont désormais ventilés entre les ministères travaillant avec lesdites organisations. «Lorsque ces dernières ont un caractère technique bien spécifique», prévient le chef de l’Etat. Le quotidien L’Observateur soutient qu’une nouvelle trouvaille qui permettra d’alléger le ministère des Affaires étrangères, lequel pourra ainsi se concentrer sur les organisations à dominante politique et diplomatique. Les organismes à vocation technique étant désormais suivis, sur le plan budgétaire, par les ministères techniques concernés.
La rédaction