Après avoir vivement félicité la COSYDEP pour avoir organisé ce panel sur les relations entre Politique et Syndicat / Élections politiques et Éducation, le SG du CUSEMS/A, M. Dame Mbodj a fustigé l’absence du ministère de l’éducation nationale qui aura “brillé par son absence. Cela prouve en vérité que les questions d’éducation ne les intéressent pas”, estime-t-il. Abordant la question de la stabilité du système éducatif, qui a déjà connu une série de perturbations, Dame Mbodj estime qu’au delà des questions liées à la libération des enseignants et élèves détenus dans les prisons“, les points portant sur la dématérialisation des actes et des procédures ; la révision du statut des décisionnaires ; le parachèvement de toutes les formations à la FASTEF, le recrutement spécial des 5000 enseignants et leur régularisation ; le reversement des MEPS dans le corps des PCEM en EPS ; le reversement des METP de la Formation professionnelle et Technique dans le corps des PCEM, sont pour nous essentiels. Si le gouvernement réglait ses questions, aucun syndicat ne pourrait mobiliser les enseignants pour quelque autre motif que ce soit!“
À ce titre, Dame Mbodj estime que la dernière sortie du ministre de l’éducation nationale, le Dr Cheikh Oumar Anne, n’est pas pour arranger la situation. En effet, “nous avons entendu le MEN sur un plateau de télé faire des menaces. Si le ministre de l’éducation nationale veut la confrontation, il l’aura!” Pour ne pas en arriver à cette situation, le SG du CUSEMS/A invite les parents, les élèves et la société civile à jouer leur rôle…