Dakarmidi – Plan International et la Coalition régionale sur l’éducation dans les situations d’urgence organisent une réunion régionale, à Dakar, vendredi et samedi, pour discuter de l’approbation de la Déclaration sur la sécurité dans les écoles et sa mise en œuvre dans la législation locale, selon un communiqué reçu à l’APS.
Cette réunion, prévue à l’hôtel Ngor Diarama, vise aussi à « trouver des moyens de mettre en place des mesures pour protéger les enfants dans les écoles », selon le texte. Des organisations non gouvernementales, des organismes des Nations Unies et des responsables de l’éducation, de la défense et des affaires étrangères de 16 pays prendront part à cet événement.
Le ciblage délibéré des écoles a empêché les enseignants de travailler, craignant pour leur sécurité. Dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, par exemple, 500 enseignants ne se sont pas présentés au début de l’année scolaire 2016-2017 et dans la province de Soum au Burkina Faso, toutes les écoles sont restées fermées pendant 3 semaines en raison de l’instabilité, laissant 72.500 élèves en dehors de l’école.
Au Nigeria, depuis 2012, plus de 600 enseignants ont été tués, plus de 219 filles enlevées et plus de 1.000 écoles endommagées et détruites.
Au-delà des attaques contre les bâtiments scolaires, les conflits ont d’autres conséquences profondes sur la vie des enfants. Les enfants qui ne fréquentent pas l’école sont exposés à des risques plus élevés de violence, d’abus, d’exploitation et de recrutement dans les groupes armés.
Les attaques contre les écoles pendant les conflits sont l’une des six violations graves contre les enfants identifiées et condamnées par le Conseil de sécurité des Nations Unies.
L’insécurité et les attaques contre les écoles dans les pays touchés par les conflits en Afrique de l’Ouest et du Centre ont entraîné la fermeture de plus de 2.150 écoles, touchant 800.000 enfants dans la région cette année, selon l’UNICEF.
Aps