Dakarmidi – A Accra ce samedi, les chefs d’États de la Cedeao se sont penchés sur la crise post-électorale qui secoue la Gambie à l’issu de l’investiture du président ghanéen nouvellement élu. A la fin de leurs échanges, un certain nombre de points ont été arrêtés. La présidente du Liberia, Ellen Johnson Sirleaf, a fait une déclaration en sa qualité de présidente de la Cedeao pour indiquer que le déploiement de troupes africaines n’était pas à l’ordre du jour.
Selon elle, le président Buhari médiateur désigné par l’organisation sous régionale, était en bonne voix dans ses échanges avec les parties concernées : « La CEDEAO est très attentive à toutes les procédures engagées en Gambie et le président nigérian, Muhammadu Buhari, mène toujours les efforts de médiation des pays africains », a-t-elle déclaré.
Ainsi contrairement à ce qui a été annoncé, il n’y aura pas de décision majeure à l’issu de ce mini sommet consacré à la Gambie. Le président du Nigeria, Muhammadu Buhari, l’avait pourtant annoncé par la voix de son porte-parole : une « décision majeure » serait prise à Accra ce week-end.
La Cedeao reste alors sur sa ligne : éviter de froisser un peu plus Yahya Jammeh en évoquant l’usage de la force et privilégier au contraire la sagesse. « Nous nous sommes engagés à une médiation pacifique et à un transfert pacifique du pouvoir en Gambie. Nous continuerons à le poursuivre pour l’instant », a déclaré Ellen Johnson Sirleaf.
Elle a saisi l’occasion pour inviter les Gambiens à suivre l’exemple des ghanéens qui venaient d’élire leur 5eme président dans la plus grande démocratie sans effusion de sang. « Nous appelons les Gambiens à suivre l’exemple donné par le Ghana ce samedi en faisant passer l’intérêt de la Nation en premier », a dit la présidente.
La Rédaction
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