Dakarmidi – Plus de quarante-cinq pays africains participent à une conférence régionale virtuelle organisée par l’organisation des nations-unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), en vue de trouver des moyens susceptibles de sortir de la crise de la faim.
Selon un communiqué transmis à l’APS, cette rencontre qui a débuté lundi, enregistre la participation de plus de 80 ministres et vice-ministres issus de plusieurs pays d’Afrique, ainsi que des représentants des nations observatrices, d’organisations donatrices, etc.
Organisée via la plateforme Zoom, à Hararé (Zimbabwe), la conférence va durer trois jours, avec des centaines de délégués qui se joindront aux sessions pour suivre la webdiffusion en direct.
Plusieurs sujets seront traités au cours de la 31ème session de cette conférence régionale pour l’Afrique, notamment la pandémie de COVID-19, l’augmentation des niveaux de faim et de malnutrition, ainsi que la multiplication des invasions de criquets pèlerins.
« Le gouvernement du Zimbabwe est heureux de soutenir et participer à cet important forum. Nous attendons avec impatience des recommandations concrètes visant à renforcer les nations après la COVID-19’’, a déclaré Anxious Jongwe Masuka, ministre des Terres, de l’Agriculture, de l’Eau et de la Réinstallation en milieu rural de ce pays, qui préside et accueille l’événement.
La source indique que le sous-directeur général et représentant régional de la FAO pour l’Afrique, Abebe Haile-Gabriel, a lancé un appel pour des mesures audacieuses à ce propos.
« Il n’y a pas d’autres options que de collaborer et prendre des mesures audacieuses et accélérées pour faire face à ces crises qui se chevauchent et mieux reconstruire’’, insiste-t-il.
D’après le texte, la pandémie de COVID-19 a exacerbé l’insécurité alimentaire et la malnutrition qui sévissaient déjà dans de nombreux pays africains.
Il note que ces dernières années, ’’le changement climatique, les conflits, les ralentissements économiques et les ravageurs notamment le criquet pèlerin et la chenille légionnaire d’automne, ont sapé les moyens de subsistance et précipité davantage de personnes dans la faim’’.