Le Groupe exhorte les agences de santé à envoyer un soutien aux zones sous leur contrôle en Afghanistan, qui a signalé 22 cas. Les talibans en Afghanistan ont promis un passage sûr aux organisations internationales de soins de santé et aux travailleurs humanitaires qui luttent contre le coronavirus.
Le Coronavirus : Une punition divine selon les talibans
Dans un communiqué publié ce mercredi 18 mars, le groupe a exhorté les agences de santé à fournir des médicaments, à envoyer de l’aide et l’équipement nécessaire dans les zones sous leur contrôle.
« Nos hommes d’affaires frères, conformément à leur responsabilité islamique et humanitaire, doivent également soutenir leurs concitoyens en cette période de crise », indique le communiqué.
Les talibans affirment que le virus est un fléau envoyé par Dieu en réponse à la « désobéissance » et aux « péchés de l’humanité ». L’Afghanistan compte 22 cas confirmés de COVID-19.
Appel à un cessez-le-feu, face à la menace sanitaire
Les problèmes de santé augmentent dans le pays; chaque jour, des milliers d’Afghans traversent la frontière avec l’Iran, l’épicentre régional de la crise.
En 2019, les talibans ont interdit le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), alléguant que les deux organisations menaient des activités « suspectes ». Le groupe a ensuite révoqué ses interdictions.
Mardi, l’envoyé spécial de l’Union européenne pour l’Afghanistan, Roland Kobia, a appelé à un cessez-le-feu complet face à la menace croissante des coronavirus.
« Tout le monde a le droit d’être aidé contre le coronavirus. Pour être mieux aidé, les premières mesures devraient être : un cessez-le-feu total, cesser de taxer l’aide humanitaire, garantir un accès et une sécurité complets, coordonner et coopérer avec le gouvernement », a déclaré Kobia, un message.
Se félicitant de la déclaration, Waheed Omer, un haut responsable du président Ashraf Ghani, a également appelé les Talibans à arrêter les attaques et à permettre aux agents de santé d’atteindre les zones vulnérables.
« Selon certaines informations, des talibans auraient causé des problèmes aux services de santé dans certaines régions de l’Afghanistan », a tweeté Omar mercredi. « Il devrait être arrêté immédiatement. »