Les patients sous traitement spécifiques avec l’hydroxychloroquine guérissent plus vite, nous l’avons constaté, a approuvé ce jeudi le professeur Seydi.
« Mais, comme j’ai eu à le dire, en matière de science, la constatation seule ne suffit pas. Il faut faire des recherches poussées avant de valider une attitude. Les résultats rassurent et nous allons continuer dans ce sens… », a ajouté le professeur Seydi, lors de la réunion d’évaluation de la lutte du Coronavuris.
Asitromisine et hydroxchloroquine comme remèdes
Mieux encore, informe le chef du service des maladies infectieuses du Centre hospitalier universitaire de Fann, dans les jours à venir, de l’Asitromisine sera associé à l’hydroxchloroquine; ce qui devra permettre d’avoir de meilleurs résultats.
Les traitements thérapeutiques non négligeables
Cependant, il n’a pas manqué de faire comprendre que la prise en charge ne se limite pas seulement aux traitements spécifiques. Certes, avoue le professeur, le traitement antiviral peut raccourcir la durée de l’hospitalisation, guérir plus vite le malade, mais il n’est pas suffisant sans les autres aspects thérapeutiques tels que le traitement symptomatique, le traitement réanimation avec l’utilisation du respirateur.
La prise en charge, un ensemble
Il y a également la traitement des commodités avec des patients d’autres pathologies comme le diabète, l’hyper tension artérielle, l’insuffisance rénale, hypothyroïdie. Il faut aussi prévenir les complications telles que la maladie thromboembolique qui peut tuer le malade, la prévention de surinfection. Tout ceci, pour dire selon le professeur que la prise en charge est un ensemble…
Les mises en garde du prof
Le professeur prévient : « Ces résultats ne doivent pas pousser à l’automédication qui reste dangereuse avec des effets secondaires inconnues et gravissimes même. » M. Seydi soutient qu’au début, les patients étaient traités uniquement avec de l’hydroxychloroquine et bien qu’ils soient connu que l’association avec l’Asitromisine soit plus efficace. Des effets secondaires n’ont pas été notés et place à la seconde étape…
La prévention, le combat principal
Seydi de souligner que le combat n’est pas la prise en charge, mais la prévention qui fera gagner la guerre et qui passe par le respect des mesures barrières proposées par le ministère de la Santé et de l’action sociale.