Dakarmidi – Depuis le 6 novembre 2017 se tient la Cop23 a Bonn en Allemagne. 196 pays, des chefs d’états et des délégués de collectivités ou d’entreprises se sont réunis à nouveau, pour rediscuter des changements climatiques dus à l’émission des gaz carboniques CO2 et à l’utilisation du charbon.
Le réchauffement climatique semble intéresser de plus en plus ces dirigeants. Nous sommes tous d’accord que l’économie de chaque pays dépend en grande partie de la production industrielle. Cependant, Il y’a deux ans, 28 objectifs avaient été fixés lors du la cop21 sur les énergies renouvelable et l’émission du CO2.
Aujourd’hui, les pays addicts au charbon , notamment la Pologne, prochain organisatrice de la Cop2018 traînent des pieds. Deux ans après la COP21, qui avait abouti à la signature de l’accord de Paris, les négociations sur le climat se trouvent désormais au cœur de leur phase la moins glamour, qui est aussi la plus technique : celle de la concrétisation des engagements pris en 2015. Convertir les paroles en actes : c’est là tout l’enjeu de la COP23.
En Europe, par exemple, les Vingt-Huit affichent des intentions disparates et des mesures des plus discordantes d’un pays à l’autre, même à moins de trois semaines de la COP23, durant laquelle l’UE est censée parler d’une même voix. À commencer par les pays charbonniers, comme la Pologne, qui freinent les négociations en refusant notamment d’augmenter le prix de la tonne de carbone dont doivent s’acquitter les entreprises polluantes. Varsovie est même à la recherche de financement pour de nouvelles centrales à charbon. Puis en face, il y a ceux comme les Pays-Bas, qui comptent sortir du charbon d’ici à 2030, ou le Royaume-Uni qui a annoncé, la création d’une alliance mondiale pour exclure d’ici 2025 le charbon “sale” de son mixe énergétique.
Cependant, les conséquences n’attendent point les accords surtout pour les pays de l’Afrique, qui sont malheureusement les plus exposés. Les bases doivent être posé des maintenant et cette Cop23 doit servir, à passer à la vitesse supérieure, afin d’aider certains pays à limiter les dégâts du réchauffement climatiques d’ici les prochaines années à venir.
Nous avons besoin que cette Cop23 soit celle du changement, du financement et du soutien. les PMA ( pays moins avancés) comptent surtout sur les pays développés afin d’accélérer la mise en oeuvre de leurs obligations en matière de financement climatique.
La rédaction