Face aux convocations d’opposants, de journalistes ou de chroniqueurs, l’Alliance pour la Transparence des élections (Atel) est montée au créneau.
L’alliance pour la Transparence des Élections (Atel), ne compte pas rester inerte. «Dans les prochaines heures, une conférence de presse et un appel à une manifestation pacifique seront annoncés comme jalons de la résistance démocratique contre le projet de putsch électoral du pouvoir Pastef», déclare ce cadre qui regroupe l’essentiel des partis de l’opposition.
Dans son communiqué de presse, l’Atel appelle le peuple sénégalais à se mobiliser, dans l’unité, contre ces manœuvres visant, dit-elle, à fausser l’expression de la volonté du peuple sénégalais dans des élections législatives libres et transparentes.
Car, elle déclare que le pouvoir a décidé, «de façon unilatérale, de rejeter le consensus des partis politiques, de la société civile et des organes de régulation». Et maintenant, dit-elle, il veut fausser l’équité électorale à travers des attaques systématiques contre la liberté d’expression des opposants et, notamment, de candidats investis par l’opposition.
«Apparemment surpris et déçu par la capacité de l’opposition à s’organiser efficacement en dépit des délais étriqués, Pastef multiplie depuis 48 heures les agressions contre la liberté des opposants, des candidats de l’opposition et des journalistes critiques», dénoncent les opposants. À titre d’exemples, ils évoquent les convocations de Mme Diégui Diop de Takku Wallu Senegaal, de Bougane ou encore de Cheikh Yérim Seck.
Pour l’Atel, il s’agit d’attaques ciblées qui ne relèvent pas du hasard. Au contraire, elles s’insèrent, dit-elle, dans «une stratégie de la terreur judiciaire dont l’objectif n’est autre que d’empêcher la participation normale et sereine de l’opposition au débat électoral».
De plus, souligne ce cadre qui regroupe l’essentiel des partis de l’opposition, «le pouvoir a publié un communiqué menaçant de poursuites judiciaires la direction du parti Pit, une composante de la coalition Jamm ak Jariñ, après des critiques concernant la volonté évidente du pouvoir Pastef de remettre en cause les droits acquis des fonctionnaires».
iGFM