Dakarmidi- Chers compatriotes, chers frères et sœurs de patrie, loin de moi l’idée de vous donner une leçon bien au contraire mon plaisir serait si grand d’apprendre de vous mais permettez moi de partager mon ressenti.
Chers compatriotes, nous sommes à un tournant décisif de la vie de notre si vielle nation, lequel tournant nous ne devons absolument pas rater.
Sommes-nous assez conscients pour l’arpenter auprès de nos ainés? Avons-nous peser le poids de la responsabilité que nous avons? Avons-nous réfléchi une seconde aux conséquences de nos décisions et de nos actes?
Chers compatriotes, nous ne sommes l’arme de personne, nous ne devons faire la sale besogne de personne, nous ne sommes les répondeurs automatiques de personne, nous ne sommes les marionnettes de personne, nous sommes des jeunes citoyens avec nos droits et devoirs.
Libre à nous d’avoir nos appartenances politiques, j’en ai bien une mais avec le respect que le leader que nous aurons choisi nous devra.
Le mien ne me mettrait jamais devant une camera pour faire un trouble à l’ordre public, il ne me mettrait jamais devant une camera pour livrer des insultes encore moins pour accuser des gens qui se battent pour mon peuple.
Chers frères et sœurs citoyens, patriotes, je m’intéresse moins au Président de la république Macky Sall qu’à notre avenir, qu’à nos ressources, qu’à notre éducation, qu’à notre santé, etc et celui des générations futures.
Soyons tous conscients que là-bas résident nos priorités et aucun Président incapable d’être à la hauteur ne devra nous imposer quoique cela puisse être.
Chères jeunes femmes de la classe politique sénégalaise, jadis, nos mères se sont battues et ont su gagner le respect des hommes qui partageaient ce milieu, faisons mieux.
Chères demoiselles, chères dames, je refuse de gagner ma place à l’assemblée nationale ou dans un quelconque ministère, etc grâce à des insultes distribuées, des incorrections, de l’ignorance de la loi au service d’un quelconque Etat qui ne gère que ses intérêts et d’ailleurs j’aurai refusé même s’il gérait notre intérêt.
Par contre je me battrai personnellement, dignement et auprès de mon peuple pour avoir un quelconque mérite.
Mesdames, mesdemoiselles, je suis sûre que des jeunes femmes comme moi qui sont politiques et il y en a bien d’autres que toutes fassent comme nous.
Jeunesse sénégalaise, debout pendant qu’il est encore temps!
Citoyennement vôtre
Yaye Fatou Sarr