Dakarmidi- La politique est bien définie généralement comme l’art de gérer les affaires de la cité partout dans le monde. Au Sénégal si l’on revient à la raison d’être de la politique elle-même définie au sens commun donne l’art de mettre en place des stratégies visant à conquérir le pouvoir afin de gérer les affaires publiques, se remplir les poches et celles des proches au désavantage de l’intérêt général, celui des Sénégalais.
Ainsi dans notre pays, les plus de 300 partis politiques se constituent et agissent dans l’unique optique de parvenir à la gestion du pouvoir d’Etat. Cela dit, il aurait été logique que dans l’attitude des partis politiques (qu’ils soient au pouvoir ou dans l’opposition) que l’on note sur 20 leur option claire sur le bien être des populations du Sénégal.
La politique sénégalaise ! Il est plutôt donné de voir une constante chez tous ces partis politiques sénégaliens. Ils agissent tous comme des vautours prêts à se partager les restes du bien commun qu’est la nation. Ce trait de caractère s’il est assez saillant chez les partis déjà au pouvoir, est d’une exubérance choquante au niveau des partis encore dans l’opposition aveugle à la quête du pouvoir d’Etat. Pour illustrer ce point de vue de la mauvaise politique sénégalaise, il suffit d’observer la façon dont les partis de l’opposition agissent avec des contestations et réclamations insensées face aux tenants du pouvoir «ndeysanne» même si dès fois ils ont raison, ils y ajoutent des choses à la fin comique qui entrent dans leurs comptes propres.
Le mal de la politique du Sénégal se note aussi dans leur position de partis d’opposition, représentés à l’Assemblée Nationale et dans d’autres institutions où les politiques marquent leur présence en se chamaillant au quotidien.
Notre lecture et observation a abouti au malheureux constat que les partis d’opposition agissent bien souvent comme des fossoyeurs véritables de l’unité national du pays et de sa dynamique de construction.
Les politiciens du Palais pour eux, qui n’est pas du côté du pouvoir est le vrai ennemi à descendre politiquement en utilisant les deux pouvoirs complices de la mauvaise gestion politique du pays.
La politique sénégalaise est complètement passée à côté depuis le commencement de notre ère diplomatique. Les politiciens devraient contribuer à consolider la bonne marche du pays si l’on s’en tient à leur rôle véritable et à leur utilité et c’est tout le contraire avec nos Séné-politiciens. Au Sénégal combien de fois de grands projets déjà débutés par un régime ont échoués juste à cause de calculs politiques machiavéliques.
Nous assistons chaque jour à une théâtralisation d’institutions au moment où le pauvre sénégalais se contente de son café Touba matinal à 50F.
Des élus réclament des véhicules, des passeports diplomatiques… pendant ce temps, on se bouscule dans les bus tata, on court derrière les Dem Dikk… Pour des calculs politiques, pour un vœu de réélection ou on ne sait quel projet, plus de 600 milliards de Modou, Moussa, Aminata, Fatou, André, Yacine, Joséphine… des sénégalais sont laissés dans la poussière de Colobane.
On nous parle aussi d’une opposition opposante devant les caméras et qui se frotte au Palais la nuit. Ils (leaders politiques) ne défendent pas le Sénégal. C’est faux, ils défendent leur proche à l’exception de certains à qui on laisse le bénéfice du doute…
Des mouvements politiques poussent au quotidien comme des champignons avec des délinquants boostés par des groupes d’intérêts de saccage économique du pays (GISEP), des coalitions dignes de locations qui sont dans l’obligation de redevance mutuelle. La liste n’est pas exhaustive dans la mesure où il faut ajouter à tout cela bien d’autres stratagèmes, loin de l’éthique qui devrait polir la politique un art noble au service de la communauté.
Il en est ainsi de la pratique du rejet systématique ou blocage de toutes initiatives législatives au parlement par l’opposition qui au lieu de regarder l’opportunité et les innovations desdits projets ou propositions de loi, préfère la main levée du contre avec des « dagasanté en plus ».
Le régime de son côté tire tout pour lui sous avec la complicité du parlement militant «automatique» du parti ou de la coalition au pouvoir au détriment des besoins de la société (député Macky Sall). Tous veulent des ajustements et se bornent à s’inscrire dans une logique du nihilisme niant quel que mérite que ce soit aux initiatives de chaque partie.
Que fait-on de ces ministres et directeurs généraux qui se bloquent/développent des stratégies d’attaque pour se faire un nom politique oubliant complètement la mission au service du Sénégal et des sénégalais.
Que faire de ces petits politiciens à qui on sert une connexion mensuelle pour s’attaquer à des adversaires et mettre sur la toile des publications capables de faire basculer des vies en quelques secondes.
Pétrole, gaz, zircon… même des prophètes ne peuvent développer le Sénégal si les hommes politiques malheureusement devant, ne pensent qu’à avoir des comptes en banque, des bolides, des maisons, le luxe… pour ne citer que cela
Agissons pour le Sénégal
Politiciens du Sénégal, de l’Afrique libérez nous «wayy» !
Mintou FAYE Junior
Journaliste