Dakarmidi- Lorsque l’air conditionné dévorait le coton fin de nos tissus pour nous rafraîchir par son souffle, et éblouir nos esprits, surgit le manteau,
L’héritage, entre de bonnes mains.
Nos visages si lourds envisagent un voyage, la plante de nos pieds et le revers de nos mains aussi
De nos paumes, la sueur fait allaiter nos genoux à peine installés dans le cercle de la Fayda, soulagés et in fine rassasiés.
L’univers tisse mes vers, revers d’un temps, à divers horizons, la moisson fut belle, et l’âme dans cette chambre secrète connectée au 7e ciel, se recueille.
Nos peines sont amorties, dissipées sous les vents frais, aspirés par l’héritage, en tes mains, qui respire, en ta science, qui transpire,
La lumière au tréfonds, ton regard, de Baye servi, nous inspire, jeunes disciples sur tes nattes, sagement assis, dans ton champ de vision poliment installés.
Nos cœurs excités et comblés, nous voici connectés à ton intimité, qui rappelle Cheikh Ibrahim, le cœur des érudits aux périphéries des paradis, de jasmin parfumés.
A nos oreilles leur silence, au rythme du cœur qui compte les grains de sable au temps divin.
Les aïeux, saints, veillent sur toi, porte-étendard de Médina Baye, gardien des secrets de l’empire de la fayda, la connaissance au sens et à l’essence des mentors.
Cheihou, l’imam de la fayda, berger des cœurs nous a ouvert son cœur. Seydi avait vu juste. On s’élève.
Notre existence est liée à la clarté du soleil et à la hauteur de la lune.
Tes prières intenses et répétitives ont établi la fusion. En ébullition, nous sommes
Qu’Allah te garde, ô Imamoul Akbar, gardien du secret issu du décret.
P.I.D