Dakarmidi- À chaque grand rendez-vous du foot africain, voire de la CAN (Coupe d’Afrique des Nations de Football), l’entraîneur-sélectionneur de notre cher pays, se fait tristement remarquer.
Il est devenu pratiquement impossible à Aliou Cissé, de résoudre une équation technico-tactique imposée par un entraîneur adverse. Nonobstant un plein de grands et bons athlètes validés par le monde entier, il ne cesse de présenter de graves insuffisances en connaissances footballistiques.
Nous ne cesserons jamais de dénoncer ces manquements confondus de Cissé, échouant constamment avec nos lions, devant des adversaires pourtant, reconnaissant d’emblée, et même craignant, ce qui devait être les plausibles possibilités de notre tanière. Devant l’Algérie, il y’a quelques petits jours, les fennecs nous ont dominé tactiquement, techniquement, individuellement et collectivement. Deux ans auparavant, au Gabon, le coach camerounais déclarait à qui voulait l’entendre << Contre le Sénégal, je ne viendrai pas pour gagner, mais par contre, il lui sera difficile de battre les lions indomptables >>. Les moins avertis, à la place de notre entraîneur, auraient pris des dispositions idoines, après une analyse de contenu de ces sentiments d’avant-match.
Jouer d’une façon brutale contre des sénégalais talentueux, des virtuoses et stars du ballon rond, les contenir, quelque soit la manière, pendant 90 ou 120 minutes de jeu afin de les empêcher de dérouler… voilà le credo des adversaires du Sénégal. Et une telle équation demeure à plusieurs inconnues et insolubles, dans le capital de compétences footballistiques de notre » Rasta » national. Une vraie poisse !
Ce qui fait dire aux analystes, experts et autres techniciens que cette fabuleuse et riche génération de joueurs risque de nous quitter, sous un climat d’une symphonie inachevée; et de surcroît, Aliou Cissé n’est pas à la hauteur des objectifs qui lui sont assignés : Remporter cette coupe de la Can 2019 en Egypte, ou au moins, en être finaliste.
Limité et incompétent dans un métier où il eut charcuté la hiérarchie, A. Cissé est devenu un danger public. L’Etat n’a jamais renvoyé aux calendes grecques sa plus petite sollicitation. Tout lui a été servi. Donc, c’est à lui de remplir dignement, ce contrat qui le lie au peuple sénégalais. Et qu’il sache surtout, qu’un échec de plus, c’est-à-dire revenir bredouille de cette campagne maghrébine équivaudrait pour lui, à une remise de son sac. A bon entendeur ……
Elhadj Yvon Mbaye
Journaliste-formateur