Dakarmidi – « Ce qu’il faut indiquer pour être clair sur cette question-là est que le dossier est sorti des mains du ministre de l’Eau et de l’Assainissement ». La précision est faite par le ministre lui-même, Serigne Mbaye Thiam, lors de son déplacement ce week-end à Keur Momar Sarr. Poursuivant, il ajoute qu’il « y a un recours gracieux qui est en cours. Après cela, si la société qui se sent lésée n’est pas satisfaite, elle peut faire un recours contentieux au niveau de l’ARMP (Autorité de régulation des marchés publics). » Toutefois, l’autorité de tutelle se veut clair : « Dans un pays qui se respecte, il faudrait qu’on fasse confiance aux organes qu’on a mis en place et qui sont chargés d’étudier ces dossiers-là. Au premier recours, cet organe a mis deux (2) mois pour l’étudier. Je ne voudrais pas, moi, me prononcer sur ce dossier car il y a un organe qui est habilité avec des compétences, qui va prendre une décision. Il faudrait que tout le monde respecte cette décision de l’ARMP qui viendra à un moment ou un autre, s’il y a un contentieux. »
S’agissant de sa visite, il rappelle que « depuis le 1er octobre 2013, le président de la République avait indiqué que l’Etat du Sénégal prendrait toutes les dispositions pour des solutions structurelles durables qui permettront de sécuriser les ouvrages névralgiques de l’alimentation en eau de Dakar. Depuis cette décision, un certain nombre de travaux ont été exécutés. Les travaux achevés samedi entrent dans le cadre du programme. » « C’est une étape, souligne-t-il. Parce qu’il s’agit de sécuriser l’alimentation en eau venant de Keur Momar Sarr. Une solution plus structurelle qui nous permettra d’avoir un mixte-eau par l’installation d’une usine de dessalement qui est en vue. »
Aussi, la première visite du nouveau ministre de l’Eau et de l’Assainissement a coïncidé avec la fin des travaux. Dans le cadre desquels, la pièce spéciale ’’Y’’, qui avait causé la longue pénurie en 2013, a été remplacée par une autre en forme de ’’T’’, signale L’observateur. Le journal précise aussi que trois (3) ballons anti-béliers, d’une capacité de 150 m3, ont été également retirés et substitués par six (6) d’une capacité de 300m3.
Avec Emedia