Le PASTEF a organisé un atelier à l’endroit de ses nouveaux députés dans le but de renforcer leurs capacités.
Durant 72 heures, les thématiques relatives à l’Assemblée nationale, à l’installation du bureau, aux organes du Parlement, la loi de finances, le contrôle de l’action gouvernemental, la Haute cour de justice, toutes ces questions ont été abordées.
Le PM et président du PASTEF Ousmane Sonko qui présidait la rentre, a exhorté les nouveaux élus pour une assemblée de rupture. « Si on a fait ça, c’est pour mettre l’accent sur l’importance que nous accordons à cette institution qui me semble être centrale, qui est le poumon de la vie démocratique du pays. C’est pourquoi j’avais d’ailleurs dit, dans le débat qui avait été agité sur le statut du chef de l’opposition, que c’est la représentation parlementaire qui, en principe, doit déterminer le statut du chef de l’opposition. Parce que le débat politique se tient de manière continue, au-delà des élections, à l’Assemblée nationale. Nous considérons que l’Assemblée nationale doit enfin être rehaussée au niveau qui devrait être le sien depuis très longtemps, indépendamment de la convergence des identités politiques, les colorations politiques de l’Assemblée nationale et de l’Exécutif », a-t-il fait valoir.
Il invite par ailleurs les nouveaux élus à être des députés du peuple. « Le député est avant tout un député du peuple. Même dans cette configuration, il est là pour servir un projet, le projet que nous avons tous en commun et pour lequel nous nous sommes beaucoup battus. Je pense que les députés ici présents comprennent cet enjeu ; ils sauront être fidèles à ce projet, indépendamment des enjeux, pour pouvoir être toujours au service du projet, c’est-à-dire être au service du peuple sénégalais. »
Pour Ousmane Sonko, cette Assemblée doit réconcilier les Sénégalais avec l’organe parlementaire qui « est conçu comme un appendice et non un lieu d’applaudissements ».