Je n’ai jamais cautionné l’arrogance et l’indiscipline des membres du PASTEF. Je ne le cautionnerais jamais aussi dans le comportement de notre nouveau statut d’opposant.
La loi doit réprimer sévèrement tout comportement jugé immorale dans les rapports humains.
Le PASTEF a payé pour tout le mal qu’il a commis. Beaucoup de ses partisans ont connu la prison pour avoir versé la bile sur nos ex autorités, pour avoir participé à des manifestations non autorisées et même pour avoir donné leur avis de politicien membres de PASTEF avec des propos très souvent jugé comme incitation à la violence et au trouble à l’ordre public.
De notre part aussi, soyons prêt à assumer ! La justice continuera à faire son travail. Toutes les infractions passibles de sanction pénale seront jugées et vidées. Et les comportements tels que l’indiscipline, l’arrogance, la violence ou l’incitation à la violence seront punis. Et moi je propose que cela soit sévèrement punis pour que jamais cela cesse au Sénégal.
Soyons de bons politiciens ! C’est pas parce que le PASTEF a agi négativement comme opposition que nous devons copier sur eux. Je répète que le PASTEF n’est pas une référence dans la manière de s’opposer. D’ailleurs, ils ont gagné les élections mais sous peu, ils payeront pour avoir trop versé dans le mensonge, la manipulation, le populisme, et la violence. Les VAR contrediront toutes les étapes de leurs vie de gouvernants.
C’est pourquoi, personnellement je propose à mes camarades de l’APR et de la coalition BBY de ne pas répondre au mal par le mal en versant dans le comportement qui a caractérisé les membres de PASTEF au moment où ils étaient opposants.
C’est le développement du Sénégal qui doit intéressé tout honnête citoyen sénégalais. Si le PASTEF travaille dans ce sens, nous devons tous applaudir. Et s’il veut déraper ont crie haut, manifeste pacifiquement pour lui opposer notre patriotisme.
Mais en tout état de cause, il faut que l’indiscipline, l’arrogance et la violence arrêtent !
Guirane Diouf, responsable politique dans la commune de Thiaré Ndialgui