Dakarmidi – Nicholas Sarkozy avait choisi le Sénégal pour y prononcer un discours à la fois discourtois mais haineux, traitant l’Afrique de continent qui n’est pas rentré dans l’histoire. Un discours qui avait suscité des réactions dans les milieux intellectuels, l’espace politique, le carré des hommes de cultures et chez tous les regroupements de panafricanistes. Chose évidente, Sarkozy était un président versé dans l’excès, s’immisçant en permanence dans les dossiers brûlant du monde avec peu de modération et selon ses humeurs.
Son slogan était pendant cette primaire de la droite et du centre, « Tout pour la France », les français n’y ont pas cru, car le quinquennat de Sarkozy passé à l’Elysée a provoqué chez eux plus que de l’amertume, un regret de lui avoir fait confiance. Alors la France s’est ressaisie et a décidé de l’effacer de son histoire aux portillons de ses ambitions. Ce séisme politique était-il prévisible? Sarkozy comme ses soutiens croyaient fermement que les français avaient sa nostalgie, et qu’il lui fallait continuer ce rêve sur les terres de Marianne, de Jeanne d’Arc ou encore de De Gaulle, mais un rêve qui s’est finalement arrêté à sa phase embryonnaire.
Que réservent encore les français à leurs hommes politiques après avoir sèchement viré Nicolas Sarkozy, qui ne reconnaît pas cette France qui l’a giflé? Cette même France aurait-elle l’intention de donner une chance à Marine Le Pen, qui prône un discours qui décrit malheureusement ce qu’une bonne partie des français a dans le coeur? En attendant de franchir la ligne d’arrivée, prévue en 2017, le duel Juppé-Fillon aura bien lieu, annonçant une autre primaire du côté des socialistes qui risquerait à son tour d’éclabousser Hollande!
La Rédaction
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