Dakarmidi – L’Inspection générale d’État (IGE) a publié lundi 13 juillet 2020 trois (3) rapports annuels. Ceux de 2016, 2017 et 2018-2019, sur la gestion d’entités publiques. Néanmoins, dans les documents rendus au chef de l’État Macky Sall, il n’est mentionné nulle part l’affaire de la gestion administrative et financière de la Mairie de Dakar.
Pour rappel, l’accusation qui a valu à Khalifa Sall une condamnation à 5 ans de prison trouve son origine dans un audit conduit par l’Inspection générale d’État dans la gestion de la municipalité.
Or, l’affaire dite de la caisse d’avance de la mairie de Dakar, pour laquelle Khalifa Sall a été inculpé pour détournement de 1,8 milliard de F Cfa, n’a pas été évoquée dans lesdits rapports. Ce qui corrobore davantage la thèse de la cabale politico-judiciaire, dénoncée depuis le début.
Un pouvoir judiciaire devenu une arme de destruction d’hommes politiques, et une démocratie Sénégalaise tristement en régression, selon les militants de Khalifa Sall expatriés.
L’ancien édile de la capitale avait d’ailleurs affirmé haut et fort que “le rapport de l’IGE n’a jamais fait état de faux ni de détournement” et qu’il “défie le président Macky Sall à le rendre public”. Et ses avocats ont toujours réclamé la déclassification dudit rapport.
C’est pourquoi les membres de Diaspora ak Khalifa, dans la même dynamique, ont exigé la déclassification de ce rapport non sans appeler tous les patriotes épris de paix et de justice à entrer en résistance contre Macky Sall et son régime dictatorial afin de sauver notre démocratie.
En effet, ils considèrent que les récentes déclarations du magistrat Souleymane Téliko, président de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS) sur Khalifa Sall et la violation évidente de ses droits les confortent dans leur position.
Faisant leur cet adage de Montesquieu, les partisans de Khalifa Sall établis dans la diaspora ont rappelé que “la pire des injustices est celle qu’on fait sous le couvert de la loi avec le parapluie de la loi”.