Dakarmidi – Le Qatar est dans l’activisme depuis quelques jours, en sondant ses réseaux dans le Golfe pour l’unique but de faire fléchir le Président Macky Sall face à son voeu de faire retourner Karim Wade au bercail, ce, avant la présidentielle de 2019. Un jeu de ping-pong qui semble être pour le moment, au désavantage de Wade fils. Le Qatar lorgne-t-il le pétrole et le gaz du Sénégal? Dans une dynamique de vouloir s’imposer à tout prix et partout, avec une bonne position mondiale de Qatar Gaz, de ses terres en Nouvelle-Zélande, de son riche cheptel disséminé un peu partout dans le monde, d’une des meilleures cliniques pour les sportifs du monde, ou encore l’acquisition du PSG, de la coupe du monde qu’il organise en 2022, ou des stocks options qu’il détient dans plusieurs banques de premier ordre dans le monde, ce petit Émirat si riche ne veut pas s’en arrêter là. Il veut conquérir l’Afrique et y placer ses hommes. Pour se faire, il lui faut d’abord entrer par la porte centrale de l’Afrique, Dakar. Doha a son candidat en 2019, il se nomme Karim Wade. Et derrière ce souhait de voir Karim Wade devenir le 05é Président de la République du Sénégal en 2019, il y’a une grande équation à résoudre, les termes du protocole de Doha, et l’Etat de la contrainte par corps au maximum exigée sur Wade fils. Selon nos sources, Doha manœuvrerait fermement pour plier la main de Macky Sall, afin qu’il autorise Karim Wade à refouler le sol Sénégalais, et lui fournir les garanties de la validation de sa candidature par le Conseil Constitutionnel lors de la prochaine présidentielle. Sentant venir les choses, la Présidence de la République s’est tout de suite voulue claire sur ce sujet, elle affirme avec fermeté que le retour de Karim Wade au Sénégal n’est pas à l’ordre du jour. Et à ce stade, personne n’osera mêler le Khalife général des mourides à ce sujet, selon son porte parole, Cheikh Bass Abdou Khadr, « de tous ceux qui veulent gérer le Sénégal, tu (Macky Sall) es celui sur qui repose tout mon espoir », avait-il dit portant la parole du khalife. À Tivaouane également, les dernières recommandations de Al Amin sont claires nettes et précises, « prêtez une grande attention à Macky Sall ».
Les sénégalais ne sont pas non plus amnésiques ni dupes, ils se souviennent des 12 ans de Wade à la tête du pays, où son fils se comportait comme un prince à Beverly Hills, ou sur la Côte d’azur. Bref le temps s’est écoulé, loin des dérives du Sopi, à l’heure de redresser les failles et les tords causés par un régime libéral, qui a aussi essayé de sortir le Sénégal des goulots qui l’étranglent. Notre pays a plus que jamais besoin de sérénité, loin d’une opposition aveugle, pour hisser son nom dans le concert des nations épanouies. Le temps a frémi, il est clair aujourd’hui pour beaucoup d’observateurs avertis, qu’il serait plus judicieux de garder Macky Sall à la tête du pays, que de choisir des hommes qui auront pour priorité d’expurger toute une famille, tout un clan, loin d’avoir dans leur viseur, le Sénégal qui gagne partout et tout le temps!
La rédaction