Entre des propositions de décontamination de logement ou de produits désinfectant, il faut redoubler de vigilance. Ne pas céder à la panique et redoubler de prudence en ce qui concerne les escroqueries en tout genre.
Alors que le monde lutte toujours contre l’épidémie de coronavirus, les autorités alertent régulièrement sur des arnaques.
Mieux vaut prévenir que guérir !!!
En France : Lorsque le confinement a été déclaré, il y a tout d’abord eu les arnaques sur l’attestation dérogatoire de déplacement. Mais depuis, le phénomène n’a pas cessé de prendre de l’ampleur, que ce soit via Internet ou même sur le terrain.
Pendant cette première semaine de confinement, plusieurs gendarmeries ont ainsi mis en garde contre de faux contrôles routiers menés par des personnes qui se présentent comme des policiers en civil et distribuent des amendes de 135 euros pour non-respect du confinement, à payer immédiatement et en espèces.
Réseaux sociaux !!!
Plus graves peut-être, les dérives concernent également le secteur des soins. Sur Facebook, la gendarmerie nationale a mis en garde contre l’achat de masques et de gels hydroalcooliques sur le marché noir et dont l’efficacité n’est pas garantie.
Il y a également des arnaques sur la désinfection des logements. ici au Sénégal la semaine dernière une bande a été arrêté avec 2 000 litres de faux produits désinfectants.
Internet !!!
Faite attention également aux faux kits de dépistage vendus en ligne, mais qui, en plus d’être inefficaces, permettent aux arnaqueurs de récupérer vos coordonnées bancaires.
Médicaments contrefaits !!!
Ces pratiques frauduleuses ne se font d’ailleurs pas uniquement à l’échelle française. Des millions de faux médicaments, dispositifs médicaux et masques contrefaits, vendus comme de prétendus remèdes contre le coronavirus, “ont été retirés de la vente ces dernières semaines”, a déclaré un porte-parole d’Europol à l’AFP ce mercredi 25 mars.
Les produits contrefaits sont principalement des médicaments antiviraux, antibiotiques, paracétamol, ibuprofène, et des antipaludiques, tels que la chloroquine et l’hydroxychloroquine, que certains veulent généraliser comme traitement contre le Covid-19, alors que les autorités sanitaires, dont l’OMS, appellent à la prudence. De prétendus vaccins sont également vendus illégalement, ainsi que des désinfectants pour les mains et des tests de diagnostic, a précisé Europol.
Face à la recrudescence de ces dérives un peu partout dans le monde, mieux vaut prévenir que guérir.