Dakarmidi – Le peuple sénégalais est toujours endeuillé suite à l’attaque meurtrière survenue le samedi 6 janvier, dans la foret de Boffa située dans la région de Ziguinchor. Treize (13) personnes ont été tuées par des hommes armés supposés appartenir au MFDC. Les sénégalais dans leur ensemble, ont condamné cette attaque barbare qui relance les inquiétudes en Casamance. Un vieux conflit qui dure depuis les années 80.
C’est tout le peuple sénégalais qui a condamné cette tuerie et le Président Macky Sall a décrété deux jours de deuil national pour se solidariser avec les familles des victimes. La classe politique a aussi condamné cette barbarie par des communiqués divers.
Cette attaque attribuée au mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC) vient encore relancer le débat concernant le processus de recherche d’une paix définitive dans cette zone sud du pays. Et pourtant, le Président Macky Sall n’a pas manqué de faire un clin d’œil à ce mouvement rebelle dans son discours de fin d’année le 31 décembre passé. La sécurité reste au cœur des préoccupations des populations de la Casamance. Et il faut reconnaître que, la foret reste la principale source de revenus des populations qui exploitent le bois mort à des fins commerciales.
D’ailleurs, ces jeunes tués étaient à la recherche de bois mort dans la forêt de Boffa où le sort tragique leur a trouvé. Les services de l’armée sénégalaise s’organisent pour mettre la main sur ces bandits qui remettent en cause le calme retrouvé depuis quelques temps. Seulement, le MFDC aurait nié toute implication dans cette attaque et d’aucuns parlent d’un règlement de compte. Avec la porosité de nos frontières, il est difficile de veiller sur toute cette partie du pays qui attire les populations pour le bois mort qu’il regorge. Les quelques rescapés de cette attaque tragique, pourront certainement donner de plus amples informations aux services de l’armée qui poursuivent les recherches pour mettre la main sur les malfaiteurs auteurs du meurtre de 13 personnes.
La rédaction