Dakarmidi- L’hôtel Radisson Blu de Dakar a accueilli ce matin un atelier portant le partage et la dissemination des résultats de la CIPD 25 qui s’est tenu recemment à Nairobi ( Kenya ) en présence des représentants du Fond des Nations Unies pour la population sous la houlette de Cécile Compaoré, du gouvernement du Sénégal à travers le Ministère de l’Économie, du plan et de la Coopération.
Le thème : Agissons ensemble pour la réalisation des promesses était le fer de lance de ce rendez vous qui vise à renforcer les ressources matérielles , techniques et financières nécessaires à la mise en oeuvre du programme de la CIPD.
Pour rappel La CIPD « Conférence internationale pour la population et le développement », un événement qui s’est tenu au Caire en 1994, réunissant 179 gouvernements, qui ont adopté un Programme d’action révolutionnaire et ont appelé à faire des droits des femmes et de leur santé reproductive un sujet central dans les efforts nationaux et internationaux de développement économique et politique.
Cet atelier a été l’occasion de poser les jalons qui feront, sans nul doute, progresser l’agenda national sur la mise en oeuvre du plan d’action de la CIPD+25, avec Ia mobilisation collective de l’Etat, des partenaires au développement, de la société civile, des ONGs, des leaders communautaires,
du secteur privé, pour ne citer que ceux là.
C’est également une plateforme pour tracer la voie à suivre vers une politique concertée et multisectorielle menant à la réaiisation des actions inachevées du Programme d’Action (PoA) de la CIPD. C’est pourquoi UNFPA accorde à cet exercice, une grande attention.
La communauté internationale a adopté I’agenda 2030 pour un développement durable et inclusif. La réalisation du plan d’action de Ia ClPD constitue un levier important pour atteindre |es ODD.
Cela a été réaffirmé, il y a un mois par le Sommet de Naïrobi sur Ie thème «25 ans de Ia CIPD : accélérer Ies promesses ».
Au total 1254 engagements ont été pris par \a communauté internationale, dont 173 Etats membres; 10 047 participants provenant des partenaires au développement, de la société civile, des secteurs public et privé, etc. en vue de mettre fm à Ia mortalité maternelle, à répondre à la demande de contraceptifs et à protéger les femmes et les filles contre Ia violence d’ici 2030.
A Nairobi, le Sénégal, à l’instar de la communauté internationale, s’est engage à réduire la mortalité maternelle pour atteindre 70 décès pour 100 000 naissances vivantes d’ici 2030. La lutte contre les violences basées sur le genre a également constitué un engagement fort du Sénégal. C’est Ie lieu de se féliciter du projet de loi criminalisant le viol et la pédophilie, adopté en Conseil des Ministres, au lendemain du sommet de Nairobi
Le Sénégal s’est par ailleurs engagé à soutenir la mise à l’échelle d’approches innovantes et sensibles à la culture telles que le « New Deal / Club des Jeunes Filles » déjà mise en œuvre avec succès à Kolda ; une approche holistique et novatrice qui fait notre fierté à tous et qui vise la protection et l’encadrement des jeunes fllles pour liblérer leur potentiel en vue d’une contribution efflcace à l’émergence du pays.
Les engagements du Sénégal portent également sur le renforcement du leadership, de l’autonomisation économique des femmes et des filles, de l’employabilité des jeunes ainsi que la poursuite des programmes de Iutte contre les violences basées sur le genre, les mariages d’enfants, les mutilations génitales féminines et les autres pratiques néfastes.
Lors du Sommet de Nairobi, le Sénégal a réaffirmé sa volonté de poursuivre sa dynamique de développement du capital humain et de protection sociale à travers, notamment, la couverture maladie universelle, les bourses de sécurité.