Dakarmidi – L’Autorité de régulation des télécommunications (ARTP), face aux défis liés à l’usage et au développement du numérique, n’a cessé de mettre au cœur de son action, l’écoute des citoyens pour trouver dans chaque situation, les réponses les plus idoines pour asseoir le bien-être des consommateurs dans le respect des valeurs républicaines, nous annonce l’Aps.
Malgré les avantages offerts par le numérique, « nous sommes tous les jours témoins de dérives qui résultent des usages multiformes des technologies », a relevé Abdou Karim Sall, le directeur général de l’Artp, ce vendredi 16 mars 2018, lors de la rencontre annuelle regroupant à Mbour l’ARTP et les représentants des consommateurs.
D’où selon lui la présence de la Commission de protection des données personnelles, à cette rencontre portant sur le thème « Le consommateur à l’ère du numérique », histoire de rappeler la réglementation autour de la protection de la vie privée (…).
« Quand on parle de préoccupations intégrales des consommateurs ou des besoins de ces derniers tout court, il ne saurait être envisageable de se prêter à cet exercice en s’écartant du contexte marqué par le numérique qui a modifié considérablement les habitudes et produit de consommation », a souligné le DG de l’ARTP. Selon Abdou Karim Sall, au regard du contexte, « il apparaît impérieux de moraliser l’utilisation des technologies », tout en tirant le meilleur profit de ces outils.
« Néanmoins, la profondeur de la problématique du numérique n’est pas souvent à la mesure de notre tirant d’eau pour paraphraser un sage. C’est dire que malgré les avantages du numérique, il est nécessaire d’affiner davantage la réflexion pour que l’utilisation des outils rime avec la moralisation des comportements, a-t-il ajouté.
Pour M.Sall, « l’utilisation optimale des outils du numérique, pour en tirer le meilleur parti, dépend de la volonté conjuguée des différents acteurs ». La réflexion autour du thème de cette rencontre avec les consommateurs constitue, pour l’ARTP, une occasion privilégiée de recueillir les préoccupations des associations concernées, en vue d’en faire, le cas échéant, des leviers de régulation au bénéfice de la collectivité, a conclu Abdou Karim Sall.
« C’est tout le sens du travail du régulateur qui est toujours à la recherche des équilibres entre les intérêts des différentes parties prenantes. Vous convenez sans nul doute avec moi que cet exercice n’est pas aisé. Mais avec de la volonté et de la veille, on pourrait y arriver dans une ambiance de co-régulation », a expliqué Abdou Karim Sall.
La rédaction