Dakarmidi – Un comité de dialogue social du sous secteur de l’enseignement supérieur qui regroupe les différents acteurs qui composent le milieu universitaire a été lancé hier, jeudi 13 septembre 2018, à Saly.
A cette occasion, les étudiants qui sont les principaux concernés par les revendications socio-pédagogiques ont posé leurs conditions au ministre pour un apaisement du sous-secteur. Selon eux, l’Etat devra tout régler, les problèmes de paiement des bourses qui sont souvent, sources de manifestations.
Pour Moustapha Ba, qui a représenté les étudiants de la faculté des lettres et des sciences humaines, il faut que l’Etat fasse plus d’efforts dans le respect de ses engagements. « Nous avons déposé plusieurs cahiers de doléances pour l’épanouissement des étudiants. Nous avons aussi demandé le renforcement de la prise en charge médicale des étudiants au niveau de l’Université Cheikh Anta Diop, le service médical ne fonctionne pas correctement. Or, cela est entrain de causer un réel problèmes aux étudiants handicapés et ceux qui vivent avec des maladies chroniques », a t-il souligné.
Selon l’As, concernant le nombre pléthorique d’étudiants orientés à l’Université, mettant en causez la qualité de l’enseignement, les délégués sont d’avis qu’il faut revoir l’orientation qui ne doit être réservée qu’aux meilleurs bacheliers. « Rien qu’à la Faculté des lettres et des sciences humaines, nous sommes plus de 30 mille étudiants. Cela veut tout dire, mais avec des discussions et des concertations nous y arriverons », avance Moustapha Ba.
Pour sa part, le médiateur de l’Université Cheikh Anta Diop soutient que la rencontre vient à son heure, dans la mesure où il permettra de lever les équivoques afin que l’on puisse avoir une année universitaire apaisée.
La rédaction