Dakarmidi – Au regard de la prolifération des candidats à la candidature (une centaine) et les sorties fracassantes, fustigeant les élites, accusées d’être corrompues, incompétentes et ennemies de la nation ,loin de l’attitude d’homme d’Etat que doit avoir tout aspirant à la magistrature suprême, nous nous sommes posés la question de savoir s’il n’est pas opportun de procéder à une exigence d’un certificat médical de santé mentale aux potentiels candidats.
Des candidats sans culture d’Etat, sans expérience de gestion de crise qui confondent programme et profession de foi souvent résumé dans un livre sans référence biographique avec des plagiats à la pelle et des platitudes manifestes , légèretés camouflées dans un show médiatique me fait sourire.
En échangeant avec un ami, un des plus grands psychiatres du continent sur les potentiels candidats il m’a démontré des signes de pathologie sur leur caractère et le trouble de la personnalité qui sont aux antipodes d’un leader structuré. Je préfère un candidat avec une tête bien faite qu’une tête bien pleine.
Pour l’instant ,nos observations s’arrêtent aux candidats déclarés avec un dénominateur commun, : la démagogie, une offre politique simplifiée à l’excès , l’un impulsif ( ces récents échanges avec Ahmet khalifa niass) , pense à tort que toute l’économie se résume à la fiscalité d’où la nécessité de revoir le contenu actuel des enseignements dispensés à l’ENA et non à l’ENAM , l’autre une personne sans diare-diare ( à part ex chambellan d’un respectable marabout) qui ayant bâti un empire multisectoriel fragile avec une intrusion dans le monde des médiats, se lève et pense qu’il a les ailes suffisamment larges pour diriger notre nation. Ross Pérot candidat populiste à l’élection américaine avait dit à un challenger qu’il est illusoire de penser qu’après avoir géré une boutique avec succès on peut prétendre gérer un hypermarché. Dans leur discours ces candidats ne parlent que de questions de société à forte teneur émotionnelle. Leur dénonciation du système aussi documenté soit il ne peut pas constituer en programme alternatif au PSE.
Assurément, Lamine Gueye, Senghor, Mamadou Dia et Cheikh Anta doivent se retourner dans leur tombe et les présidents Diouf, Wade, et Sall qui connaissent l’immensité de la tâche de Président d’une nation aux multiples convulsions contraires, sont entrain de rire sous cap.
Sénégalaises Sénégalais, observons minutieusement le comportement et les yeux de ces candidats déclarés vous y décèlerez des signes alarmants de dépression voire de folie. En attendant de voir les autres défilés, il me parait essentiel que nos vaillants journalistes s’adonnent à une enquête minutieuse de l’enfance des candidats, de leur parcours et leur état mental actuel. Le débat ne situe pas sur leur appartenance confrérique mais sur les voltes faces relatifs à leur appartenance confrérique.
Assurément leur discours populiste ne repose que sur une grande manipulation de l’opinion.
Habib ndao
Doomi Rewmi.
Cell de Com BBY
La rédaction