Le numéro 1 de l’opposition gabonaise, Albert Ondo Ossa arrivé deuxième à l’élection présidentielle, a affirmé jeudi que la prise de pouvoir des militaires dans son pays était une « révolution de palais » qui maintient en place le système Bongo.
« Ce n’est pas un coup d’État, c’est une révolution de palais ». Ce sont les mots utilisés par l’opposant gabonais Albert Ondo Ossa, jeudi 31 août, pour qualifier le renversement d’Ali Bongo mercredi par des militaires.
« Il faut situer les choses dans leur contexte. D’abord ce n’est pas un coup d’État, c’est une révolution de palais. Oligui Nguema est le cousin d’Ali Bongo (…) Les Bongo ont trouvé qu’il fallait mettre Ali Bongo de côté pour poursuivre effectivement le système Bongo », a-t-il déclaré sur TV5 Monde.
« Ils ont mis en avant Oligui Nguema mais derrière lui, nous savons qui est là. C’est toujours le système Bongo qui continue. Oligui Nguema est un sous-fifre. Derrière lui, c’est le clan Bongo qui se maintient au pouvoir », dira-t-il, rapporte France24.