Dakarmidi – Suite à ses propos sur l’esclavage, Kanye West a été sévèrement lynché par les artistes. Parmi eux, Akon, la star américaine d’origine sénégalaise tente de montrer à Kanye West dans un post pourquoi il fait fausse route.
« Ces 400 ans d’esclavage n’étaient pas un choix Kanye West… Si nos ancêtres n’avaient rien fait pour s’opposer à cette pratique animale, tu serais né esclave! Nous n’avons rien demandé à personne, nos ancêtres vivaient paisiblement quand ces esclavagistes ont débarqué. Ils ont séparé des familles entières, tués beaucoup parmi nos ancêtres. Durant plusieurs siècles, nos ancêtres ont essayé de se défendre, de se libérer de ce joug esclavagiste qui empêchait la tranquillité de toutes les consciences dans le continent.
Ces esclavagistes sans scrupule remplissaient les bateaux de nos ancêtres avec des critères de choix bien spécifiques. Ils se servaient en Afrique comme on se sert dans un cocktail. Homes, femmes et enfants, vivaient dans une extrême psychose loin de leur terre natale sans savoir où leur mener la férocité leucoderme. On les vendait comme du bétail. Dans les plantations ils étaient fouettés, torturés, violés.
Privés de tout espoir de pouvoir regagner cette vie qu’ils avaient, ces terres qu’ils avaient quittées. Nos ancêtres ont vécu toutes ces formes de difficultés et n’ont jamais abdiqués. Si Kanye possédait ne serait-ce un tout petit peu de notion en histoire, il serait au courant que l’abolition de l’esclavage n’était que la résultante de plusieurs révoltes d’esclaves (dont la révolte stono). Les esclavagistes n’ont pas aboli la traite négrière par contre d’âme. Ils l’ont fait car les noirs ne cessaient de s’opposer à cela.
Les noirs n’acceptaient plus de se faire surprendre et prendre.
Les négriers qui quittaient l’occident pour se ravitailler en esclave, rentraient presque vides. Dans les plantations, les noirs étaient de plus en plus désobéissants, tout au long de ces 400 années, les esclavagistes vivaient dans une psychose plus abyssale que celle des esclaves.
Ils craignaient tous les jours des révoltes dont la plupart se terminaient par la mort du maître de la plantation. Mais ça a toi, ils ne te le diront jamais… »
La rédaction