L’heure n’est pas à la publication des montants alloués aux organes, a réagi le directeur de la communication du ministère de la Culture et de la communication, Ousseynou Dieng. Cela fait suite à la vague de critiques liées à la répartition de l’aide à la presse.
Si l’heure n’est pas à la publication des montants, c’est parce que « le processus est en cours« , a notamment assuré M. Dieng. Pourtant, regrette-t-il, la clé de répartition – de l’aide à la presse – a été faite en rapport avec l’ensemble des acteurs de la presse, dont le Cdeps, le patronat, le Synpics, l’Association des radios communautaires.
« Eux-mêmes ont fourni des listes. Quand j’ai vu un communiqué où on dit que les patrons refusent de prendre l’aide, c’est bizarre: Eux tous ont pris. Il n’y a qu’un organe que j’ai remarqué qui n’a pas pris. Tout le monde a pris, à commencer par le président du Cdeps qui a son entreprise, qui est bénéficiaire« , a notamment indiqué le directeur de la communication, précisant que le ministre a doublé l’enveloppe.
Publication des montants alloués à chaque organe
Critiqués pour défaut de transparence, le ministère botte en touche. M. Dieng justifie leur méthode par les performances des organes de presse. « Nous sommes transparent. Quand on alloue à Gfm parmi les montants les plus élevés et que quelqu’un nous dit pourquoi, est-ce que vous serez d’accord ? Vous êtes un grand groupe comme tant d’autres d’ailleurs. Quand on me dit pourquoi vous mettez les radios communautaires. Mais on ne peut pas se passer des radios communautaires. Maintenant, quand il y a un groupe qui veut accaparer tout, ce n’est pas possible parce qu’il y a le principe d’équité« , a-t-il conclu.