Inauguré en grande pompe le 7 décembre dernier, l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass, situé à 45 km, était présenté comme une infrastructure ultramoderne.
Mais depuis son lancement, l’AIBD est inscrit au registre des ’faits-divers’ avec ses nombreux manquements : problème de cuves de kérosène, problème de fret, absence d’hôtels dans les environs. Une grève des aiguilleurs du ciel qui a paralysé l’aéroport pendant 24 h.
Ce mercredi 27 juin 2018, c’est le vent et la pluie qui viennent mettre l’aéroport sens dessus dessous. Pendant une heure, le trafic était suspendu, les vols déroutés sur Conakry, Banjul et Nouackchott. Un avion de la compagnie Air Sénégal a même été endommagé.
Ce jeudi, la presse en a fait ses choux gras. « Des vols déroutés sur Conakry, Banjul et Bamako, le vent et la pluie ferment l’Aéroport de Diass durant une heure », selon le quotidien Enquête.
Quelques gouttes de pluies et l’AIBD plonge »’, a déploré Libération. Selon Vox Populi, « la pluie fait de gros dégâts à l’AIBD ».
Depuis mercredi, 18 h 30, les vols ont repris normalement. Mais il est temps de réagir pour pouvoir face à ce genre de situation prochainement. Sans quoi, les autorités donneront raison à ceux qui soutiennent que la mise en service de l’AIBD a été faite dans la…….précipitation.
La Rédaction