Seydou Abou Sy de l’UDTS n’a pas fait dans la langue de bois. « Je suis là pour soutenir nos camarades au nom de l’UDTS… Il faut que la direction de Twyford arrête. Un délégué syndical n’est pas une feuille morte. Et dans cette affaire ce qui est louche, c’est que personne du côté de la direction n’a été arrêté… Nous demandons aux autorités de réagir pour régler cette affaire », a pesté le syndicaliste.
« Jusqu’à quand les travailleurs de Twyford vont continuer de se battre seuls avec les chinois esclavagistes et la direction hors la loi. Comme nous l’avons alerté en conférence de presse, la direction a arrêté les contrats des 18 délégués qui sont là pour protéger les travailleurs et faire respecter le code du travail. C’est sûr, ils ne sont pas seuls, car ils ont le soutien de nos autorités qui au lieu de défendre la législation sénégalaise et la jeunesse sont elles-mêmes esclaves de corruption et c’est elles-mêmes qui sortent devant les médias pour dire qu’ils soutiennent la jeunesse. Cette fois ci nous pointons le doigt vers le président de la République qui ne peut dire qu’il n’est pas au courant de ce qui se passe à Twyford depuis plusieurs mois que les travailleurs crient à la détresse », a-t-il ajouté.
Une chose est sûre, a-t-il fini par dire, ce n’est plus un combat de travailleurs mais un combat de la jeunesse sénégalaise qui ne se laissera pas exploiter. « Nous sommes en grève jusqu’au renouvellement des contrats de nos vaillants délégués qui ont opté pour la défense et le respect de la législation sénégalaise et des jeunes. La gendarmerie continue d’arrêter nos camarades en disant que ce sont des ordres reçus. Nous exigeons leur libération avant une quelconque négociation… » a conclu Abou Sy.