L’affaire Ousmane Sonko-Adji Sarr fait des émules et suscite toujours moult interrogations de la part de l’opinion publique sénégalaise. Certes, les émeutes se sont estompées mais elles ont laissé des sillages difficilement décryptables et l’enquête indépendante dont se prévalait le pouvoir n’a pas encore été diligentée. C’est l’association »Touche pas à ma sœur » qui lève le coin du voile sur ce que le capitaine Dièye avait affirmé. Que les émeutes de mars dernier avaient été infiltrées.
Le rapport de l’association « Touche pas à ma sœur » a souligné la notion de relève brandie par les rebelles sur les colonnes du journal l’As.
Il révèle que les femmes victimes de viols, restées en Casamance, ont une nouvelle fois vécu une autre forme de violence, car un autre groupe rebelle différent de celui qui les avait violées est venu enlever les enfants issus de ces viols, après leurs sevrages, pour disent-ils assurer la relève auprès des combattants.
Ainsi, le rapport indique : « au nom du cordon ombilical, ces enfants aujourd’hui devenus majeurs ont remué ciel et terre pour localiser, identifier et entrer en contact avec leurs mamans et, par la suite informer ces dernières de leurs participations aux événements du mois de mars appelés « affaire Ousmane Sonko-Adji Sarr »
Près d’une centaine de rebelles ont été conviés de la Casamance à Dakar de façon dispersée pour venir défendre et soutenir leur frère comme ils aiment le nommer ainsi ».
D’après le document, « bien que l’armée sénégalaise soit aux aguets pour le démantèlement des réseaux rebelles établis en Casamance, beaucoup d’entre les déplacés hésitent à rentrer au bercail, de peur de faire l’objet, une nouvelle fois, de violences physiques exacerbées dans compter les pires formes de violences sexuelles que les filles et les femmes peuvent subir ».
« Nous encourageons l’armée sénégalaise à aller jusqu’au bout de sa logique. La vérité est que ces rebelles ont détruit la Casamance, décimé des foyers et familles et causé beaucoup de torts irréparables aux populations civiles ainsi qu’aux touristes », ajoute le rapport.
Senegal7
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