«Mon bébé se portait comme un charme après sa naissance. Il a été vacciné et traité au niveau de la maternité. Mais quelques jours après, son état de santé devenait de plus en plus en précaire. Il souffrait d’un problème respiratoire et la couleur de ses yeux se métamorphosait. Il a succombé, le 27 avril dernier, vers 6h du matin. Ma mère a ordonné à mon cousin et à mon voisin de l’enterrer dans la cour, derrière le bâtiment», confesse la coiffeuse.
Avant d’ajouter dans le quotidien Source A : « Mon nouveau-né a perdu la vie à cause d’un esprit maléfique ».
Interrogée sur le père de l’enfant, elle avoue que ce dernier est en fuite depuis sa grossesse. « C’est un boulanger qui travaillait dans le quartier », raconte-t-elle.
Mère de la fille : «Enterrer dans un domicile un nouveau-né décédé avant son baptême est un porte-bonheur».
La mère de la coiffeuse, 61 ans et vendeuse de légume, lors de son interrogatoire, a fait des aveux qui frise le ridicule et l’insolence.
«J’avais ordonné que l’enfant soit inhumé dans la cour de notre maison. Car, dans la tradition, on nous dit qu’enterrer dans un domicile un nouveau-né décédé avant son baptême est un porte-bonheur», a-t-elle déclaré.
Aveu du menuisier : «J’ai creusé la tombé»
Quant à A. S., le menuisier, il a confié, sur procès-verbal, qu’il a creusé la tombe derrière le bâtiment à l’aide d’une pelle.
«Nous ne nous sommes pas conformés aux recommandations de l’Islam, concernant l’enterrement d’un défunt», a-t-il confessé.
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