Triste dimanche que celui du 1er décembre 2024, coïncidant avec le rappel à Dieu de l’éminent écrivain sénégalais Alioune Badara Bèye. Pendant longtemps, son courage légendaire et sa témérité voilée, ont été mis en avant pour brouiller les pistes dangereuses de la maladie. Mais essoufflé au bout du compte, il a rendu l’âme. Grand défenseur des lettrés et des arts, sa plume trempée dans l’encrier de la fécondité, a produit des œuvres immortelles telles que « Kalmy », « Diallowaly terre de feu », « Le sacre du Tiédo » et d’autres publications qui font référence dans la littérature sénégalaise.
Pendant plusieurs années, il a été à la tête de l’Association Nationale des Écrivains du Sénégal dont le siège se trouve à Kër Birago Bou Bess. Il a consacré l’essentiel de sa vie au sport et à tout ce qui renforce l’audience et la crédibilité de la littérature sénégalaise. Homme généreux, disponible, enthousiaste et ouvert au dialogue fécondant, il laisse derrière lui des bons souvenirs que rien ne saurait altérer. Nous lui devons une fière chandelle pour son patriotisme éclairé et sa façon admirable de se comporter en société.
Ni vindicatif, ni isolationniste, il se comportait comme un homme du monde avec en bandoulière sa générosité légendaire et son sourire accueillant toujours affiché au coin des lèvres. Ma première pensée va à sa douce moitié Maïmouna, la seule fleur à éclore hors de saison pour paraphraser l’auteur. Plaise à Allah SWT qu’il repose dans les splendides Jardins de Firdawsi par la Grâce de Taha l’Intercesseur PSL.
Amine.
Majib Sène