L’ex président sénégalais Macky Sall a brisé le silence pour apporter une répliques aux accusations du régime qui lui a succédé aau pouvoir, concernant des irrégularités dans la gestion des finances publiques sous sa magistère.
Dans un intretien qu’il a accordé au magazine Jeune Afrique, il a rejeté toute accusation de falsification et a défendu son bilan. Il a affirmé qu’il a laissé «un pays stable et en paix.» Ce, contrairement au dires du Premier ministre Ousmane Sonko qui l’accuse d’avoir laissé un « pays en ruine. », rapporte Pressafrik.
Macky Sall a défendu son bilan et assuré n’avoir «rien à craindre» d’un éventuel retour au Sénégal. «Je n’ai pas peur de revenir malgré les menaces de poursuites judiciaires», a-t-il déclaré, rejetant toute implication dans des malversations financières.
Il a par ailleurs rappeler qu’il aurait pu briguer un troisième mandat, mais qu’il avait choisi de ne pas le faire. «Le troisième mandat serait passé, mais j’ai préféré la voie de la démocratie», a-t-il laissé entendre.
L’ancien chef d’Etat s’est aussi prononcé sur la loi d’amnistie votée sous sa présidence, qui avait permis la libération de plusieurs détenus dits politiques. A l’en croire, cette décision visait à pacifier le climat sociopolitique après trois années marquées par des tensions et des manifestations. «Nous sommes allés aux élections de manière apaisée. Ils ont gagné. Ils n’ont qu’à travailler au lieu de critiquer ce qui a été fait ces douze dernières années», a-t-il dit.
Répondant aux critiques de l’actuel régime sur son bilan, il a conclu avec fermeté : «Ils ont gagné. Ils n’ont qu’à travailler au lieu de critiquer ce qui a été fait ces douze dernières années.»